Seule au cœur de la nuit, cherches-tu ton étoile Ô ma gosse figée sous un ciel sans lueur ? Dans ta méditation, et assise en tailleur, Tu attends patiemment que se lève le voile.
La courbe de ton corps, en pose sculpturale, Appelle l’univers à écouter ton cœur, Ce joyau qui bat fort tout en restant rêveur ; Tu brilles dans le noir en corolle impériale.
Dis-nous ce que tu vois de tes yeux innocents, Des sentiers, des prairies, des espaces vivants ? Regarde mieux ! Sache que la beauté est femme !
Tu es l’ange d’argile au regard fusionnel, Le modèle d’enfance au mystère éternel ; La force de tes yeux illumine mon âme…
Claude Marmet Mardi 22 Janvier 2013 Poème déposé Tous droits réservés
je pense que la cueillette pourra se faire avec joie et qu'en ce mois de janvier 2013, il y aura encore plus de participant(e)s, pour que la mosaïque soit géante
À mi-chemin entre "what you think you are" et "what you really are" À mi-chemin entre "what you think you are" et "what you really are" [20Syl] J'suis entre les mots et les lignes, les notes et les signes, Les racines et la cime, l'écran tactile et la mine, Le sous-sol et le prime time, ma campagne et Paris by night, Entre le vieux pour les jeunes, et le jeune pour les vieux, Entre connard et Monsieur, Entre vous et tue, entre tu et vous, Le drapeau blanc et entretuez-vous, Le Poinçonneur des Lilas, et Rockin' Squat, J'suis juste là entre l'oreille gauche et l'oreille droite, Entre mon home studio et Universal, un smoking et un t-shirt sale, Entre le pote et le boss, l'artiste et le fils, L'homme et l'ex-gosse, l'expert et le novice, L'introverti et le MC, entre Sylvain et 20Syl. À mi-chemin entre "what you think you are" et "what you really are" À mi-chemin entre "what you think you are" et "what you really are" [Akhenaton] Me voici seul dans mon lab', face à ma feuille blanche, Chute libre comme d'hab' et les mots comme seule branche, Louvoie entre la paix et le gun, Entre les hommes et Allah, entre le nombre et le un, Alchimie couplée de taff et de fun, de graph' et de feuille, De baffes et d'épreuves, Mon âme entre espoir et futur sinistre, Si tu voyais ces colères dans mon coeur, tu m'aimerais moins peut-être, Comprends j't'invites au trip dans mon Turf. On annonce mon heure mais j'crois qu'avant tu verra leur déroute au prompteur Entre le discret, le clinquant, le brillant, Je suis comme à la rue, j'file pas la merde au client, La vie me l'a dit "Chill, elle est collante", Surtout quand on pousse mal entre amour et mort violente Entre le père et le fils que je suis, Fier face aux tempêtes que j'essuies En restant digne, Accepter ces contrastes et ces rêves Qu'à la faveur de la nuit dans les étoiles on trace (dans les étoiles on trace) A mi-chemin entre "hip" et "hop" Entre "hé" et "yeaaah" À mi-chemin entre "what you think you are" et "what you really are" À mi-chemin entre "what you think you are" et "what you really are" [20Syl] Je suis entre l'être humain et les objets, Entre les sillons et les octets, Avant et après (avant et après), Concret et abstrait, À mi-chemin entre triangle, rond, croix, carré, Et pomme-Z, pomme-C pomme-V, Mon gabarit et mes sapes XL, Et merde, déjà entre 30 et 40, Un portrait entre deux toiles, un moi entre deux toi, Un choix entre deux cases, pourquoi ? A mi-chemin entre Kool Shen et Bruno, Gainsbourg et Lucien, Abdoulaye et Oxmo, AKH et Philippe, Shurik'N et Geoffroy, Ou juste entre 20Syl et moi. À mi-chemin entre "what you think you are" et "what you really are" À mi-chemin entre "what you think you are" et "what you really are" À mi-chemin entre "what you think you are" et "what you really are" À mi-chemin entre "what you think you are" et "what you really are" What you think you are... What you really are...
Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées. Demain viendra l'orage, et le soir, et la nuit ; Puis l'aube, et ses clartés de vapeurs obstruées ; Puis les nuits. Puis les jours, pas du temps qui s'enfuit.
Tous ces jours passeront ; ils passeront en foule Sur la face des mers, sur la face des monts, Sur les fleuves d'argent, sur les forêts où roule Comme un hymne confus des morts que nous aimons.
Et la face des eaux. et le front des montagnes, Ridés et non vieillis, et les bois toujours verts S'iront rajeunissant ; le fleuve des campagnes Prendra sans cesse aux monts le flot qu'il donne aux mers.
Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tète, Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux, Je m'en irai bientôt, au milieu de la fête, Sans que rien manque au monde. immense et radieux !
elle a toujours été près de moi dans les moments difficiles
quand Rémi était petit, elle était là
quand en octobre / novembre 1989
je ressuscitais elle était là
j'espère la garder encore longtemps
depuis ma plus tendre enfance à Montceaux , je partage tant de souvenirs avec Fernande qui a aujourd'hui 74 ans et chez elle c'est du bonheur avec les fleurs, le jardin potager, les poules, les lapins
Petite Esmeralda, toi, sublime gitane Aux yeux si expressifs, d’un noir tellement beau, Ta vie avait pris corps avec Victor Hugo ;
Tu dansais dans Paris près de ta caravane.
Les truands t’avaient pris pour leur divin arcane, Essayant d’abuser de toi comme Frollo, Ce maudit religieux. Quant à Quasimodo, Il t’avait éloignée de l’univers tzigane.
Phœbus de Châteaupers aimait tes cheveux d’or, Mais toi, de ton côté, tu l’aimas d’amour fort ; Ton destin traversa l'église Notre-Dame.
Tu aurais pu revoir, grâce au petit soulier, Phœbus, ton cher amant. Hélas, c’est au gibet Que tu mourus. Quel regret ! Reviens-nous, chère âme !…
Claude Marmet Jeudi 8 Novembre 2012 Poème déposé Tous droits réservés Toile peinte par Marie-José BINI
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Ce blog a été créé pour être une porte ouverte sur le Monde, où chacun(e) peut rentrer sans frapper, déposer quelques mots. Mon journal de bord au gré de mes idées,mes envies,de mes coups de cœur. Bon voyage sur ce chemin.Tous droits réservés