Le veilleur de pierre
Ville : LYON 02 (69)
Description : A cet endroit se tenait un café restaurant, Le moulin à vent, fréquenté pendant la guerre, par des officiers allemands et des membres de la gestapo ( ce café était tenu par le frère de mon parrain J.B, réquisitionné par les Allemands; mes parents se retrouvaient dans ce café ..papa s'était évadé " prisonnier de guerre" et ils étaient fiancés..ils tremblaient dans leurs culottes et se faisaient petits, mais ils rendaient visite à "tonton Jean" ).
Le 26 juillet 1944, l’explosion d’une bombe posée par la résistance lyonnaise, si elle ne fait aucune victime, déclenche la vengeance des Allemands. Le lendemain, cinq détenus de la prison de Montluc, choisis au hasard, sont exécutés en pleine rue sur les lieux même de l’attentat.
On doit ce mémorial à l’architecte Louis Thomas et le sculpteur Salendre.
A l'intérieur de ce monument, on peut voir le nom des 5 résistants fusillés le 27 juillet 1944 ainsi que les lieux des différents massacres qui se produisirent dans le Rhône pendant la guerre.
Arrestation et martyre de Jean Moulin
À la suite des défaites allemandes de ...... , les Français reprennent espoir et les mouvements de résistance connaissent une affluence relative.
Henri Frenay a besoin de beaucoup d'argent pour financer les armes que réclament les maquis de résistants. Il ne peut se contenter des fournitures de Londres et s'adresse aux Américains, via la Suisse.
Jean Moulin, l'apprenant, se fâche tout de bon. Il reproche à son compagnon de s'immiscer dans les rivalités entre le général de Gaulle, soutenu par Churchill, et le général Giraud, avec qui préfèreraient coopérer les Américains.
Le 27 mai 1943, malgré l'opposition d'Henri Frenay, Jean Moulin met en place un Conseil national de la Résistance (CNR) inféodé au général de Gaulle. La décision est prise lors d'une réunion au 48, rue du Four, à Lyon.
Le 16 juin 1943, Henri Frenay part à Londres pour s'expliquer auprès de De Gaulle sur l' «affaire suisse». Les services gaullistes l'empêcheront de reprendre sa place à la tête de Combat. Il ne retrouvera le sol français qu'à la Libération et, après des responsabilités ministérielles, se retirera à Porto-Vecchio où il mourra le 6 août 1988.
Quelques jours après le départ d'Henri Frenay à Londres survient l'un des épisodes les plus dramatiques de la Résistance. A Calluire, une petite ville proche de Lyon, doit se tenir une réunion importante du Conseil National de la Résistance.
Pierre de Bénouville, collaborateur d'Henri Frenay au sein de Combat , décide d'y envoyer René Hardy, une «grande gueule»..........dont il attend qu'il défende l'autonomie de Combat au sein du CNR. Ce faisant, Pierre de Bénouville commet une grave imprudence.
René Hardy, en effet, a été arrêté quelques jours plus tôt par Klaus Barbie, le chef de la Gestapo de Lyon. Il a été presque aussitôt relâché et l'on peut penser que la Gestapo l'a placé sous surveillance.
C'est ainsi que le 21 juin 1943, la Gestapo investit la villa du docteur Dugoujon, où se sont réunis les résistants. Seul René Hardy arrive à s'enfuir. Les Allemands ne tardent pas à identifier Jean Moulin comme le chef de la résistance intérieure. Ils le transfèrent à Paris puis à Berlin où il n'arrivera jamais. Le 8 juillet 1943, il meurt des suites des tortures et des mauvais traitements en gare de Francfort.
Ses cendres ont été transférées au Panthéon, à Paris, le 19 décembre 1964, à l'initiative du général de Gaulle et du ministre des Affaires culturelles de l'époque, André Malraux.
Après l'arrestation de Jean Moulin, Georges Bidault (44 ans), professeur d'histoire, est élu à la présidence du CNR avec une confortable majorité de douze voix sur seize.Libération de Paris, en août 1944.....
Le mouvement de résistance triomphe enfin .