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" à mi-chemin ...sur les pas de Cybèle "
1 juin 2008

Insomnie numéro...."x" !

insomnie

Dans la vie, chose étrange : nous attendons toujours quelque chose :

*le sommeil comme cette nuit .........d'insomnie !

*dans la salle d'attente du médecin

*des résultats d'analyse

*des résultats d'examen

*le soleil après la pluie

*les vacances

*un enfant...grossesse ou adoption ?

*un train..

Cette attente est accompagnée le plus souvent d'angoisse, mais  parfois d'espoir !

http://www.dailymotion.com/video/x3gpmd_en-attendant-godot_creation

« Il y a complète désintégration. Pas de Je, pas de Avoir, pas de Etre, pas de nominatif, pas d’accusatif, pas de verbe. Il n’y a pas moyen de continuer… À la fin de mon œuvre, il n’y a rien que poussière : le nommable… »

D’origine protestante, Samuel Beckett naît dans une banlieue cossue de Dublin, et fait ses classes à l’Earlsford House School de Dublin, avant d’intégrer la Portora Royal School d’Enniskillen. Oscar Wilde y avait été lycéen. Entre 1923 et 1927, Beckett étudie le français, l’anglais et l’italien au Trinity College de Dublin. Bachelor of Arts en poche, il devient lecteur d’anglais à l’Ecole normale supérieure de la rue d’Ulm, à Paris. C’est là qu’il rencontre James Joyce, dont il deviendra l’ami et le collaborateur. En 1929, il en défend la méthode et l’œuvre dans son premier ouvrage, un essai critique, Dante, Bruno, Vico, Joyce.

Après plusieurs voyages en Europe, il s’établit à Paris en 1938. « Je préfère la France en guerre à l’Irlande en paix », aurait dit celui qui grossira les rangs de la résistance au sein du groupe Gloria. Il se réfugie en zone libre, à Roussillon (Vaucluse). Son séjour lui inspirera : En attendant Godot, qui paraît en 1948. L’œuvre, mise en scène par Roger Blin dans un théâtre parisien, en 1953, marque le début de sa carrière théâtrale. Car bien qu’ayant accédé à la notoriété par le théâtre, Samuel Beckett fut d’abord un auteur de romans et de récits.

Il écrit les romans Molloy, Malone meurt, l’Innommable (1947-1949), et la pièce Fin de partie (1954). En 1945, il renonce, à trente-neuf ans, à écrire dans sa langue maternelle pour lui préférer celle de son pays d’adoption : en français, dit-il, " c'est plus facile d'écrire sans style ". Entre 1956 et 1960, Beckett reviendra pourtant à sa langue maternelle : La dernière bande (1958), Oh ! les beaux jours (1960). Il réalisa aussi un film (Film, 1964), dans lequel Buster Keaton tient le rôle d’un personnage muet qui tente de se cacher au regard de tout être vivant.

Caractérisée par une écriture minimaliste, son œuvre semble tout entière tendue vers le silence. Plusieurs thèmes y sont présents : le temps, l’attente, la solitude, la non communication, la déchéance, et parfois pourtant, l’espoir. Il érige le clochard en figure récurrente. Pessimisme et humour y sont toujours liés. « Je ne sais pas où je suis, je ne le saurai jamais, dans le silence on ne peut savoir, on doit juste avancer », dit l’un de ses personnages.

En 1969, « pour son œuvre qui, à travers un renouvellement des formes du roman et du théâtre prend toute son élévation dans la destitution de l’homme moderne », le prix Nobel de littérature est attribué à Samuel Beckett. Pour lui c’est une catastrophe. Par rejet de ce qu’il qualifie l’industrie beckettienne et des mondanités, il n’ira pas le chercher. C’est son éditeur, Jérôme Lindon, des Editions de Minuit, qui le fera. De la fin des années 60 à sa mort, en 1989, la fréquence des publications de Beckett va diminuer, et lui tendra vers un style de plus en plus minimaliste. Il est enterré à Paris, au cimetière Montparnasse.

En 2006, les villes de Dublin puis de Paris co-accueillent un festival Samuel Beckett à l'occasion du centième anniversaire de la naissance de l'écrivain irlandais. en_attendant_godotsamuel_beckett

La pièce fit scandale à l'époque : deux vagabonds, Vladimir et Estragon, se retrouvent sur scène, un non-lieu (« route de campagne avec arbre ») pour attendre le mystérieux « Godot », un homme qui leur a promis de les aider, un espoir de changement.

Des inquiétudes naissent : Est-ce le bon jour ou le bon endroit ? Peut-être est-il déjà passé ? Que faire en attendant ? Au milieu du premier acte, un autre couple entre en scène : Pozzo et Lucky, le premier étant un homme très autoritaire, le propriétaire des lieux si l'on en croit son discours ; le second, une sorte d'esclave, un sous-homme tenu en laisse, que Pozzo commande tyranniquement.

Le jeu continue quelque temps ; après le célèbre monologue de Lucky, muet le reste du temps, mais qui se lance dans une tirade de plusieurs pages, morcelée et inintelligible, les deux nouveaux venus disparaissent.

Godot n'est jamais venu. Un jeune garçon apparaît : il est envoyé par l'absent pour dire qu'il viendra demain.

Fin de l'acte I. La lumière de la scène se rallume sur le même décor. Seul l'arbre a changé d'apparence (il a quelques feuilles). Le premier acte se rejoue à l'identique, plus rapide et avec quelques variations : Estragon ne se souvient pas du premier acte, Pozzo est devenu aveugle.

La fin de la pièce ne réserve aucune surprise : le même garçon de l'acte I vient délivrer le même message. Les deux compères envisagent de se suicider en se pendant à l'arbre. Estragon dénoue sa ceinture, son pantalon tombe.

Ils y renoncent parce que comme ils n'ont qu'une seule ceinture, ils devront se pendre l'un après l'autre, et ils veulent mourir en même temps.

Enfin, un dernier échange:" Allons-y " dit Estragon. " Ils ne bougent pas" précise Beckett en didascalie.arbre_mort_2arbre_20mort

Et moi, quoiqu'il arrive ,

advienne,

se passe , je sais qu'un certain Godot nommé "Santé" ne sera toujours pas là, chez nous.

Croix à porter jusqu'à la fin de mes jours.

Epée de Damoclès à combattre ...à nous deux !

Ainsi va la vie , qui malgré tout vaut toujours la peine d'être vécue.

Et l'attente est alors devenue : ESPOIR !

Voilà notre réussite .

(la 1ère pièce de théâtre , pour nous 2, pas encore mariés, à Mâcon "En attendant Godot").

Est un souvenir gravé en nous.

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Commentaires
M
C'est bien vrai !<br /> "chaque pas dans la vie est un pas vers la mort"<br /> <br /> En attendant "VIVONS".
U
très belle synthèse de la pièce et émouvant commentaire final ...je vous souhaite que la sérénité finisse par adoucir votre "attente" ...de toute façon , nous avons tous attrapé en naissant une maladie mortelle : la vie !
M
un nouveau lien fort en caractère !<br /> <br /> où l'aventure est au sommet !
L
L'espoir de.....seul moment positif pour une vie positive.<br /> Demain est devant nous, jour après jour, et c'est ce qui compte!.
S
heelo mimi, Oh les beaux jours ! <br /> En attendant Godot, ma littérature de jeunesse.<br /> j'ai lu et relu l'oeuvre de Samuel.<br /> Un univers où je me reconnais.<br /> Avec Ionesco, Joyce, Hanke et les autres, J'ai été baigné par cette vagues d'auteurs que j'aimais.<br /> <br /> Quand je traversais le cimetière du Montparnasse, (j'habitais à l'époque à côté) j'allais m'asseoir sur la tmbe de Beckett, mais aussi Sartres et Beauvoir, comme celle de Gainsbourg. <br /> je prenais le temps, en attendant .....<br /> <br /> week-end, avec des ondées à répétition.<br /> pas terrible<br /> bonne soirée à vous<br /> amikalement sic
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