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" à mi-chemin ...sur les pas de Cybèle "
15 décembre 2007

En ces temps de Noël : UN CRI DE DESESPOIR !

Je viens apporter ma modeste contribution à quelqu'un qui se bat dans le vide (une personne de plus)..Lisez ce copier/coller et jugez vous même , elle ne doit pas être la seule dans une situation pareille , et ce qui est lamentable c'est notre impuissance vis à vis d'un mur de silence.

Cher Monsieur le Premier Ministre,

     

Je me permets de vous contacter afin de tenter de trouver une issue à mon problème d’impôts.

Pour mieux vous expliquer ma situation, je reprends les propos principaux que j’ai exposés dans ma lettre ci-jointe à Monsieur François COPE, le 6 novembre 2006.

 

Hollandaise d’origine, je me suis définitivement installée en France en mai 1999 suite à mon mariage, afin d’y poursuivre ma carrière artistique. J’avais à cette époque un agent dont l’une des tâches supposées était de me mettre en règle avec les différentes administrations. Il se trouve que la confiance que j’avais placée en cet homme, que je considérais comme un second père, a été mise à mal par des agissements dont je paie aujourd’hui les conséquences.

 

J’ai eu la naïveté, comme beaucoup d’artistes, de croire en la sincérité et l’honnêteté d’un personnage auquel j’avais confié la gestion de mes intérêts ainsi que de mes comptes personnels. Notre malheureuse collaboration a pris fin lorsque j’ai souhaité obtenir un état de mes comptes qu’il s’est refusé à me présenter, mon mariage mettant un point final à notre relation professionnelle. J’ai ensuite été alertée par l’administration fiscale d’un certain nombre de manquements quant aux règlements qui auraient dû être effectués en mon nom auprès de ses services. A la vue de ces informations, j’ai immédiatement pris contact avec la brigade financière afin de poser plainte contre mon ancien agent, qui détenait l’ensemble des papiers administratifs me concernant. Ces derniers ayant été détruits par ses soins, l’affaire est restée sans suite et la justice s’est retournée contre moi.

 

Dès lors, je me suis retrouvée avec une dette dont j’ignore la provenance, car je n’ai jamais touché les sommes dont il est question, qui ne faisaient d’ailleurs que transiter sur mon compte. A l’époque où j’étais sous la coupe de cet agent, je vivais au jour le jour de ce qu’il m’octroyait, je n’ai jamais cherché à dissimuler quoi que ce soit : d’autant plus que je n’ai jamais touché l’argent de mon travail. Je tente, depuis, de faire face en contactant régulièrement ma trésorerie, mais aucune solution n’a pu être trouvée à ce jour.

 

La somme que l’on me réclame est telle, qu’elle met en péril mon équilibre personnel et mon cocon familial. Depuis la naissance de mes enfants, je crains pour leur avenir car je ne peux m’empêcher de penser que s’il arrivait le moindre malheur à mon mari ou à notre couple, je me retrouverais sans ressource, avec une dette colossale à régler.

 

Toute sérénité quant à mon avenir est un vain espoir qui me porte à prendre des antidépresseurs pour surmonter des angoisses que je refuse de transmettre, d’une façon ou d’une autre, à ma famille. Je suis une maman qui n’a d’autre souhait que le bonheur des ses enfants et qui se bat pour leur offrir un avenir sans nuages.

 

Comme je vous l’ai indiqué, j’ai tenté de trouver une issue qui me permettrait de sortir de cette impasse, mais personne ne semble plus en mesure de vouloir me tendre la main. J’ai fait carrière dans le milieu artistique sous le pseudonyme de Zara Whites et mon passage dans l’univers du charme rend d’autant plus difficile ma reconversion.

 

Comme j’ai déjà eu l’occasion de l’évoquer à diverses reprises avec mes différents interlocuteurs, seule ma naïveté peut être mise en cause dans cette affaire, certainement pas mon honnêteté dont, j’espère, vous ne doutez point. J’ai longtemps cherché une solution pour régler cette dette, bien que celle-ci ne soit pas le résultat d’un acte volontaire et malveillant de ma part, mais seulement le symbole d’une vie passée que je souhaite à présent oublier.

 

Mon seul espoir est désormais d’obtenir une annulation de cette dette auprès de

vos services.

 

A chaque reprise, Monsieur le Premier Ministre, on a répondu à mes lettres en les envoyant dans le même service de direction générale des impôts des Hautes de Seine nord, qui, bien évidemment, m’ont à chaque fois inlassablement répondu qu’il n’y avait plus aucun versement spontané de ma part depuis 2003 ; ce qui est vrai, et j’aimerais vous en expliquer la raison.

 

Cette dette énorme ne concerne en rien mon époux, et pourtant c’est bien lui qui, pendant un long moment, a spontanément versé 100 € par mois, étant moi-même dans la totale impossibilité de le faire, pour manque de revenus.

Quand il a constaté que les tiers détenteurs, les blocages des comptes etc., ne cessaient pas, et ce en dépit de ma demande de parvenir à un accord à l’amiable que l’on m’a refusé, il n’a plus souhaité continuer.

 

Je joins à la présente les dernières correspondances que j’ai eues avec mes divers interlocuteurs. Comme vous pourrez le constater, j’ai fait une énième tentative de trouver un accord avec Monsieur le trésorier principal BERTRAND, le 07 janvier 2006.

 

Mais ceci m’a été refusé, comme vous pouvez le lire dans le courrier du 20 avril 2006. Ce qui pour moi signifie que, même en versant des sommes spontanément à chaque fois que je serai éventuellement en mesure de le faire, les tiers détenteurs etc., ne s’arrêteront jamais.

 

Inutile de vous dire que, lorsque je passe à la télévision dans des interviews ou dans des magazines, actions non rémunérées mais utiles à me garder dans les médias, les tiers-détenteurs arrivent chez les producteurs/éditeurs : ces derniers n’ont donc plus du tout envie de reprendre le risque de m’inviter, ce qui constitue généralement la fin de mes espoirs de débouchées professionnelles par ce réseau.

 

Je n’ose guère ouvrir un compte en banque car, à chaque fois, le compte finit par être bloqué ; l’argent que je pourrais gagner est saisi, et sur ces sommes là, que je n’ai donc pas pu toucher, on me réclamerait les impôts sur le revenu…que sans argent je ne pourrais pas payer, donc ma dette s’agrandirait. C’est un vrai cercle vicieux, et je n’ai pas de moyen de m’en sortir.

 

Le seul facteur pouvant me garantir un brin de sérénité serait de trouver un travail, et comme chaque citoyen honnête, de payer mes impôts sur le revenu normalement. Mais dans ma situation actuelle, il ne vaut mieux pas travailler, ni avoir de compte en banque, car en travaillant, je serais bloquée de tous côtés ; et même en gagnant honorablement ma vie, je ne pourrais jamais m’acquitter de cette dette bien trop imposante.

 

Pour fuir ce problème, il m’aurait été très facile de simplement fuir ce Pays, et aller vivre ailleurs. Chose que je n’ai pas faite, croyant toujours dans l’honnêteté et l’humanité du système français ; j’ai même fait la demande de nationalité, que j’ai d’ailleurs obtenu.

 

Vous voyez, je ne veux pas fuir, je voudrais juste avoir une deuxième chance. Une chance de travailler comme chaque français. Une chance de faire grandir mes enfants sans avoir peur de notre avenir.

Cela fait prés de neuf ans aujourd’hui que je vis dans la crainte et la peur, et c’est une punition bien lourde pour n’avoir été que naïve.

 

Et je souhaite de tout mon cœur que vous prendrez juste un petit instant de votre temps, que je sais très précieux, pour vous occuper vous-même de cette affaire, et pour regarder dans votre cœur, afin de pardonner, comprendre, et me donner cette chance qui m’est si indispensable pour me reconstruire une vie.

 

Je vous remercie de l’attention que vous voudrez bien porter à mon courrier, et dans l’attente de vos nouvelles, que j’espère positives, je vous prie d’agréer Monsieur, l’expression de ma considération respectueuse.

 

 

 

 

                                                                                                 Esther SPINCER

L'adresse de notre Président:

Présidence de la République Palais de l'Elysée

  • 55 e Fbg St Honoré 75008 PARIS

Réferences à Rappeler:
CAB IV/4 - AL/AL
R021034.01.1



Croyez moi, mes amis, ça a été très dur pour moi de décider d'en parler ouvertement, publiquement, mais dans le desespoir, je prends même ce risque là, car au point ou j'en suis.....

Et, je vous remercie, je vous remercie d'avoir un coeur, je vous remercie d'avoir pris, deja le temps, de lire cet enorme article et je vous remercie, tout simplement, d'être là.....

Avec tout mon amour et confiance,
Esther

par zara whites publié dans : reflexions et commentaires
coeur_1197096885 MERCI POUR VOTRE ECOUTE ET QUI SAIT VOTRE AIDE . Mimi

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Commentaires
C
merci pour Esther, elle le vaut bien ! Peu importent ses engaements politiques, peu importent les causes qu'elle défend, ce qui importe c'est aujourd'hui la détresse que cette mère de famille a le courage de révéler dans un ultime cri de désespoir. Nous avons envers elle un devoir d'humanité. Merci Mimi, ton engagement pour elle t'honnore...<br /> Tendresses
M
En action ou pas ?<br /> Ecolo ou pas ?<br /> Végétarien ou pas ?<br /> Bio ou pas ?<br /> <br /> Je pense effectivement que d'être trop gentil, voire trop naïf, militer pour une cause perdue d'avance n'est plus guère d'actualité dans un monde de rapaces , de requins et autres monstrueux citoyens.<br /> <br /> Marie, Roberto.<br /> Nous avons plus vécu que ces jeunes qui y croient encore, c'est mon côté "Mère Téresa" "bonne samaritaine" qui a fait que j'ai publié.<br /> <br /> J'espère que Zara lira tous les coms en dehors de son cercle /blog.<br /> <br /> Il faut dire qu'elle doit être une proie facile (loin de moi l'idée d'un procès contre elle).
M
Voilà c'est fait. Grosses bises, Michèle, et bon week-end à toi.
M
Je vais faire pareil, Michèle. Je ne suis pas une fan de la France en Action qui ne rallie que des militants du style "trop gentils" comme Zara et qui est plus que douteux.
R
C'est bien que tu aies relayé cet émouvant témoignage d'Esther-Zara. Je ne vais en effet guère sur son blog surtout depuis son ralliement, qui relève probablement aussi du même angélisme, à La France En Action. Je trouve étonnantes les fins de non-recevoir qui lui ont été opposées. Si le Trésorier ne peux pas grand chose, hors un étalement de la dette fiscale (l'effacement, le classement en 'non-valeur' sont difficiles si les sommes sont importantes), le responsable du contrôle fiscal doit pouvoir en quelque sorte "passer l'éponge", au moins en partie. Demeure un problème de fond: si notre amie a bien, malgré elle, à son insu en quelque sorte, contractée cette dette fiscale, en vertu de quoi faudrait-il l'effacer ? Ce que je dis peut paraître brusque et dur. Mais si cet argent elle le devait à un particulier, celui-ci devrait-il, au motif que cette dette a été contractée par naïveté ou excés de confiance, se retrouver lésé ? <br /> Pour E-Z il vaut mieux pour l'instant se rendre insolvable en quelque sorte. Le fisc devrait,à mon sens, se montrer d'autant plus conciliant qu'elle a engagé une procédure judiciaire déterminée contre son ancien conseiller. Ce dernier point me paraît très important. Espérons pour elle que sa démarche auprès du Premier Ministre aboutisse.
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