La superbe devise de mon Ami : Pat ♫♫♫♥♥♥ ! + histoires d'ombre d'un autre ami ...

"Tout est langage et fleur de langage, tout est poésie et fleur de lumière"

Email de mon ami JY :

Deux histoires entendues sur l'antenne, ce jour, et qui m'ont bien plu.

Le thème concernait la part d'ombre que chacun a en soi et qu'il faut accepter et interroger, pour la mettre peu à peu à la lumière.

Ce que nous projetons sur les autres, nos préjugés, nos obsessions proviennent souvent de cette ombre en nous-même.

Ces deux anecdotes sont racontées par Geneviève Lefebvre, psychothérapeute Jungienne : www.aegalite.fr

Apprivoiser sa part d’ombre

C’est le fils d’un rabbin qui décide un jour d’aller prier dans une autre synagogue que celle de son père.

A son retour, son père lui dit :

- As-tu appris quelque chose de nouveau ?

Et le fils lui répond :

- Oui, bien sûr !

Le père, un peu vexé dans sa fonction de père et de rabbin, lui demande :

- Mais qu’as-tu donc appris ?

Et le fils lui confie :

- J’ai appris à aimer mon ennemi.

Le père, un peu jaloux, lui rétorque :

- Mais ils enseignent strictement la même chose que moi ! Ce n’est pas nouveau !

Le fils lui déclare :

- Si, parce que là-bas, ils m’ont appris à aimer l’ennemi qui est à l’intérieur de moi, alors que je m’acharnais à le combattre.

Perdre son masque

C’est un homme qui a 7 masques, un pour chaque jour de la semaine.

Et chaque jour il place un masque différent sur son visage et il va dans la vie, il rencontre des gens….

Puis, une nuit, pendant son sommeil, quelqu’un lui vole ses sept masques.

Et donc, le lendemain, il est obligé de sortir pour la première fois de sa vie, le visage à nu, sans masque.

Et là, il est totalement perturbé, il s’écroule, et il commence à pleurer :

- Ce n’est pas possible, je ne peux pas être à nu de cette manière, je suis beaucoup trop fragile, c’est terrible…

Il pleure et il pleure et il est vraiment désespéré.

Alors s’approche une femme, qui le regarde, qui lui caresse a joue et qui lui demande :

- Que se passe-t-il ?

- J’ai perdu tous mes masques, répond-il, c’est trop dur, je ne peux pas être à nu comme cela.

La femme le regarde avec compassion. Il la regarde à son tour. Elle lui dit alors :

- Vous voyez, je suis toujours sortie sans masque. N’ayez pas peur. Vous êtes très bien ainsi.

Et donc cet homme apprend ce jour-là qu’il peut sortir sans masque, qu’il peut être authentique, qu’il peut être tel qu’il est.

Moralité de cette dernière histoire : "soyons vrais ! restons vrais" c'est moi qui le dit haut et fort !

ainsi cette note nous apporte de quoi réfléchir !

1/ mettons en pratique la devise de Pat ♫♫♫♥♥♥ .

2/ laissons tomber nos masques !