Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
" à mi-chemin ...sur les pas de Cybèle "
8 juin 2010

Motercalo c'est bien ! mais : 8 x 8 = 64 c'est mieux !

7du3pd83b1_epw672od

+

=

8

bebemercink9

en ce jour

fleur_11

qui marque ma naissance

ces 2 photos

maison dans laquelle je suis née

"la boucherie"

à Lapte

lapt2

lapt1

fleur_10

et

fleur_9

mes années qui s'ajoutent

fleur_8

bien trop vite

fleur_7

je pense

fleur_6

&

fleur_5

vous livre mes pensées

jardin_des_oliviers

fleur_4_

C’est mon anniversaire

Déjà le 5 juin un cadeau du Liban

fleur_2

Arrivait par la poste

fleur_1

Merci « Nina »

Toi qui as écrit :

«  Si tu veux qu’une fleur s’ouvre à toi, arrose là de ta tendresse »

Oui !

J’aime les fleurs

Chez nous il y en a de partout

En ce moment deux magnifiques bouquets

Les roses de Jean-Paul

Le bouquet multi fleurs de Rémi et Marilyn

L’orchidée d’Agathe

Et puis mes plantes vertes d’intérieur .

En ce jour , tout revient en mémoire

Ma naissance

Ma douleur

Mes parents

Notre mariage

L’arrivée de Rémi 6 octobre 1986

Adoption , attente et explosion de joie, de bonheur

Quand l’enfant arrive pour agrandir la famille

Ma carrière , il reste dans ma tête des tas de prénoms « mes élèves »

Mon père !

Pépé Robert est parti le 1er

Ses derniers mots prononcés : seul Rémi a entendu.. " mon chapuzot tu es là "

Mémé , à son tour nous a dit au-revoir ..et je me suis sentie orpheline

Une vie est faite de joies, de peines

Des rencontres sur ce « à-michemin »

Depuis sa création

M’apportent beaucoup

M’aident à continuer à vivre

Pour le meilleur et pour le pire

Ainsi aujourd’hui 1 printemps de plus

Pouvoir encore respirer

Pouvoir encore aimer

Pouvoir encore apporter de l’amitié, de la tendresse

Voilà déjà un bon chemin

Maintenant il reste à attendre

D’être à mon tour « mémé »

D’être à notre tour des grands parents comblés

Ce sera peut-être un jour le plus beau cadeau d’anniversaire

Qui sait ?

La réponse est-elle dans le rébus de Sonia ?

rebus_michele

tulipesrose_20bleuefleur_3

Victor Hugo
« Lorsque l'enfant paraît »

                

(écrit en mai 1830)

Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille
Applaudit à grands cris ; son doux regard qui brille
Fait briller tous les yeux,
Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être,
Se dérident soudain à voir l'enfant paraître,
Innocent et joyeux.

Soit que juin ait verdi mon seuil, ou que novembre
Fasse autour d'un grand feu vacillant dans la chambre
Les chaises se toucher,
Quand l'enfant vient, la joie arrive et nous éclaire.
On rit, on se récrie, on l'appelle, et sa mère
Tremble à le voir marcher.

Quelquefois nous parlons, en remuant la flamme,
De patrie et de Dieu, des poètes de l'âme
Qui s'élève en priant ;
L'enfant paraît, adieu le ciel et la patrie
Et les poètes saints ! la grave causerie
S'arrête en souriant.

La nuit, quand l'homme dort, quand l'esprit rêve, à l'heure
Où l'on entend gémir, comme une voix qui pleure,
L'onde entre les roseaux,
Si l'aube tout à coup là-bas luit comme un phare,
Sa clarté dans les champs éveille une fanfare
De cloches et d'oiseaux !

Enfants, vous êtes l'aube et mon âme est la plaine
Qui des plus douces fleurs embaume son haleine
Quand vous la respirez ;
Mon âme est la forêt dont les sombres ramures
S'emplissent pour vous seuls de suaves murmures
Et de rayons dorés !

Car vos beaux yeux sont pleins de douceurs infinies,
Car vos petites mains, joyeuses et bénies,
N'ont point mal fait encor ;
Jamais vos jeunes pas n'ont touché notre fange ;
Tête sacrée ! enfant aux cheveux blonds ! bel ange
A l'auréole d'or !

Vous êtes parmi nous la colombe de l'arche.
Vos pieds tendres et purs n'ont point l'âge où l'on marche ;
Vos ailes sont d'azur.
Sans le comprendre encor, vous regardez le monde.
Double virginité ! corps où rien n'est immonde,
Âme où rien n'est impur !

Il est si beau l'enfant, avec son doux sourire,
Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire,
Ses pleurs vite apaisés,
Laissant errer sa vue étonnée et ravie,
Offrant de toutes parts sa jeune âme à la vie
Et sa bouche aux baisers !

Seigneur ! préservez-moi, préservez ceux que j'aime,
Frères, parents, amis, et mes ennemis même
Dans le mal triomphants,
De ne jamais voir, Seigneur ! l'été sans fleurs vermeilles,
La cage sans oiseaux, la ruche sans abeilles,
La maison sans enfants !

Les Feuilles d'Automne, XIX, 1831.

                

coeur_39

                

                
Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
" à mi-chemin ...sur les pas de Cybèle "
" à mi-chemin ...sur les pas de Cybèle "
  • "COPYRIGHT". Ce blog a été créé pour être une porte ouverte sur le Monde, où chacun(e) peut rentrer sans frapper, déposer quelques mots. Mon journal de bord au gré de mes idées,mes envies,de mes coups de cœur. Bon voyage sur ce chemin.Tous droits réservés
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Archives
Derniers commentaires
Newsletter
48 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 998 109
Publicité