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" à mi-chemin ...sur les pas de Cybèle "

14 décembre 2011

En route vers les fêtes de Noël et du Nouvel AN !

c'est décidé

à partir de maintenant je vais essayer de vous faire avancer sur

un chemin de bonheur et de joie

A-la-rech-du-Bonheur-La-pense-Positive

chasser la morosité ambiante n'est pas chose facile

SDF

malades

deuils

folie humaine

difficultés diverses et variées

qui n'a pas son lot de misères

?

 je dédie cette vidéo à mon amie "Bichounette"

3 Ourson chantent

et aujourd'hui 14 décembre

un anniversaire

http://www.linternaute.com/voyage/magazine/les-100-ans-de-la-decouverte-du-pole-sud-1211.shtml?utm_source=benchmail&utm_medium=ML73&utm_campaign=E10212863&f_u=2467136

pôle sud11041

lien carte géodus

mais-ou-est-le-pole-sud

lien fond d'écran internaute

!

mais aussi la pensée du jour

qui

me fait dire

ah ! ah !

http://femmesqc.com/archives/pdj1412.htm

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13 décembre 2011

Le temps passe si vite ....il faut vider son sac avant d'être trop chargée !

être vivant agoravox

2011

va bientôt se terminer

 l'heure du bilan va sonner en déplaise à certain(e)s peu m'en importe à ce jour

"qu'on se le dise"

je dédicace cette note à Renée

bougie mk flamme

http://mamiekeke.over-blog.com/

&

Christiane-Eliette

elle oeuvre ici

http://www.francopolis.net/index.htm

il y a ce qu'on appelle dans le langage courant

des vivants

 Insectes_copienature en danger canalblog

Requins_et_reptiles_copie

Mammif_res_terrestres_copie

des morts

feuille morte

bois mort

Bretagne mai 2011 270

mais

aussi et je l'espère pour eux des morts - vivants

j'emprunte à Wikipédia cette explication

Les morts-vivants sont, dans la culture populaire, des êtres morts qui continuent à se manifester. Au sens strict, le terme désigne un cadavre réanimé, en général par magie, comme les zombis, et au sens étendu, les esprits de personnes mortes revenues comme fantômes. Les cadavres réanimés possèdent encore leur corps, par opposition aux esprits, spectres et fantômes, qui peuvent être morts mais ne possèdent plus de ce dernier, et sont donc parfaitement intangibles. Il existe des morts-vivants de tous les types dans la plupart des croyances, dont la symbolique a été reprise pour les œuvres modernes. Les morts-vivants forment un thème populaire des romans et des films d’horreur, ainsi que de jeux de rôle. Les vampires et les zombis, ont vu une abondante littérature et filmographie leur être consacrée.

 Sur ce blog , le chemin cette année a été semé d'obstacles , des pierres se sont mises en travers du chemin et il a fallu redoubler de courage , pour ne pas tomber , mais au contraire se relever et devenir plus forte

"Ne laisse pas un mauvais jour te faire croire que toute ta vie est misérable ."

"La première raison pour laquelle les gens abandonnent c'est qu'ils mesurent le chemin à parcourir , au lieu du chemin déjà parcouru."

"Quand tu cesses de courir après les mauvaises choses tu donnes aux bonnes choses la chance de t'attraper ."

3 pensées offertes par Femmes Québec qui collent bien avec ce que je veux dire ici .

planete-terre votre-efficacité-personnelle

ces morts-vivants

qui ont pris un autre chemin

j'espère qu'ils vont bien et surtout qu'ils sont toujours vivants et en bonne santé

"Par ailleurs, j'ai approfondi mes connaissances dans le domaine psychologique"

en particulier

dans un domaine insoupçonnable

celui des pervers manipulateurs (*)

ou pervers destructeurs

(*) qualificatif utilisé par une amie qui se reconnaîtra

!

 ici 2 liens peuvent être utiles

http://manipulateur.blog.mongenie.com/

http://manipulateurs.wordpress.com/

mais aussi cette fable

Les animaux malades de la peste

Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom),
Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,
Faisait aux animaux la guerre.
Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés ;
On n'en voyait point d'occupés
A chercher le soutien d'une mourante vie ;
Nul mets n'excitait leur envie,
Ni loups ni renards n'épiaient
La douce et l'innocente proie ;
Les tourterelles se fuyaient :
Plus d'amour, partant plus de joie.

Le lion tint conseil, et dit : " Mes chers amis,
Je crois que le Ciel a permis
Pour nos péchés cette infortune.
Que le plus coupable de nous
Se sacrifie aux traits du céleste courroux ;
Peut-être il obtiendra la guérison commune.
L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents
On fait de pareils dévouements.
Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence
L'état de notre conscience.
Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons,
J'ai dévoré force moutons.
Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense ;
Même il m'est arrivé quelquefois de manger
Le berger.
Je me dévouerai donc, s'il le faut : mais je pense
Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi :
Car on doit souhaiter, selon toute justice,
Que le plus coupable périsse.
- Sire, dit le renard, vous êtes trop bon roi ;
Vos scrupules font voir trop de délicatesse.
Eh bien ! manger moutons, canaille, sotte espèce,
Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes, Seigneur,
En les croquant, beaucoup d'honneur ;
Et quand au berger, l'on peut dire
Qu'il était digne de tous maux,
Étant de ces gens-là qui sur les animaux
Se font un chimérique empire. "
Ainsi dit le renard ; et flatteurs d'applaudir.
On n'osa trop approfondir
Du tigre, ni de l'ours, ni des autres puissances,
Les moins pardonnables offenses :
Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins,
Au dire de chacun, étaient de petits saints.
L'âne vint à son tour, et dit : " J'ai souvenance
Qu'en un pré de moines passant,
La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense,
Quelque diable aussi me poussant,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net. "
A ces mots on cria haro sur le baudet.
Un loup, quelque peu clerc, prouva par sa harangue
Qu'il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable !
Rien que la mort n'était capable
D'expier son forfait : on le lui fit bien voir.

Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.

La Fontaine, "Fables" (VII, 2)


pervers narcissiques, victimes et Fables de La... par entraideapn

 

Bretagne mai 2011 055

infos : images du web , natureendanger.canalblog.com,votre efficacitépersonnelle.com ; photos persos

Bretagne mai 2011 206

Que les GRANDES marées emportent au loin tous ces tourments.....

aaa

clin d'oeil final reçu par email (merci Joseph)

l'heure du bilan

!

http://femmesqc.com/archives/pdj1312.htm

11 décembre 2011

Le miracle s'est produit dans la nuit divine ...

P1020757

merci-mon-ami bis

merci3

à toi Michel

Bon dimanche

9 décembre 2011

Toujours et encore Victor Hugo ...près de chez nous !

http://www.francetv.fr/culturebox/ruy-blas-de-victor-hugo-inaugure-le-nouveau-tnp-a-villeurbanne-66861

http://www.tnp-villeurbanne.com/le-tnp/actualites?item.146.12

ruy blas

et

quand Victor Hugo défie ou prédit  les affaires 2011

http://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20110518.OBS3422/affaire-dsk-victor-hugo-avait-presque-tout-predit.html

Source Wikipédia pour le résumé ci-dessous :

Acte I - Don Salluste

Un salon dans le palais du roi à Madrid. Don Salluste de Bazan médite sur la disgrâce qu'il subit. Il vient d’être exilé de la cour, par la reine d'Espagne, car il a eu un enfant avec une des suivantes qu'il refuse d'épouser. Pour se venger, il demande à son cousin Don César de l'aider, mais celui-ci refuse de faire du mal à une femme. On apprend que son valet, Ruy Blas, aime la reine en secret et qu'il lui a même écrit une lettre anonyme, car il le révèle à Don César, qu'il reconnaît comme Zafari, un ancien ami. Don Salluste ayant tout entendu, fait enlever Don César, en le vendant à des corsaires d'Afrique, puis fait passer Ruy Blas pour celui-ci. Après l'avoir présenté à la cour, il lui demande juste de séduire la reine, après lui avoir fait écrire une invitation pour celle-ci et une lettre dans laquelle Ruy Blas reconnait être son valet. Puis, il s'en va.

 Acte II - La reine d'Espagne

La jeune femme du roi Charles II s'ennuie, loin de son Allemagne natale. Le formalisme de l'étiquette, l'indifférence d'un mari déjà vieux à trente ans lui pèsent (scène 1). Or, sur un banc du parc, chaque jour, un inconnu dépose un bouquet de ses fleurs préférées, et il vient d'y laisser une lettre (scène 2). Elle a l'émotion d'identifier l'épistolier en la personne de "Don César" (Ruy Blas), qui lui apporte, de la part du roi, un laconique billet de chasse. Le trouble de Ruy Blas devant son idole enfin approchée va jusqu'à la syncope (scène 3). Grâce à la lettre apportée et à une blessure à la main, elle reconnaît Ruy Blas comme étant son adorateur secret. Don Guritan, amoureux lui aussi de la reine et inquiet de l'idylle naissante, provoque Ruy Blas en duel. La reine, pour sauver son jeune adorateur, envoie le vieux soupirant porter une cassette à son père, l'électeur de Neubourg.

Marie-Julie_reine_d_Espagne_et_ses_deux_filles

Acte III - Ruy Blas

Devenu Premier ministre par la faveur de la reine, Ruy Blas veut faire réagir ses collègues qui pillent l'État (scène 2). Il mérite ainsi l'aveu d'amour et le baiser de sa souveraine (scène 3). Mais tandis qu'il remercie Dieu de son bonheur (scène 4), Don Salluste vient lui rappeler sa condition et son rôle ; Ruy Blas comprend que Don Salluste a monté toute cette machination pour exercer la plus cruelle des vengeances sur la reine.

Acte IV - Don César

Ruy Blas est en état de choc, il ne comprend pas très bien le stratagème de Don Salluste. Il pense cependant à protéger la Reine à laquelle il fait envoyer par un billet l'ordre de ne pas sortir. Il sort de scène et va prier. Retour en scène du vrai Don César, déguisé en Zafari, qui se réfugie par hasard dans le logis de Ruy Blas. Il est habillé de haillons et revêt un beau manteau trouvé (déguisement donné à Ruy Blas par Salluste). Il reçoit à son nom (en réalité pour Ruy Blas) une grosse somme d'argent, puis un rendez-vous avec une dame inconnue. Il joue le jeu et accepte les deux. Don Guritan, s'étant rendu compte de la supercherie de la reine et étant revenu d'Allemagne pour défier Ruy Blas qu'il pense être Don César, tombe sur le vrai Don césar qui semble se moquer de lui en soutenant son identité. Cette querelle débouche sur un duel, remporté par César. Salluste fait arrêter Don César pour le meurtre de Don Guritan et doit hâter sa vengeance contre la Reine.Ruy Blas Don César et Ruy Blas dans les lumières TNP 2011 Christian Ganet

Acte V - le tigre et le lion

Ruy Blas a perdu sa confiance, et veut se suicider en voulant s'empoisonner. Il craint les ruses de Don Salluste qui veut se venger de celle qu'il aime. La Reine qu'il n'attend pas (mais qui viendra par un billet adressé par Don Salluste) vient le voir. Salluste ayant organisé le rendez-vous, vient surprendre les deux amants. Il propose un marché à la Reine : ou bien il dévoile publiquement sa liaison avec celui qu'elle prend pour don César, ou bien elle signe une lettre adressée au roi par laquelle elle renonce à son mariage et à la couronne. Ruy Blas, poussé à bout, révèle alors sa vraie identité à la Reine, humilie Salluste et le tue avec sa propre épée. Dans un premier temps, la Reine ne peut pas accepter cet amour, puis lorsqu'elle se rend compte que Ruy Blas est en train de s'empoisonner, elle le reconnait sous le nom de Ruy Blas et lui pardonne. Mais Ruy Blas, ayant avalé la fiole de poison, meurt dans les bras de la reine.

 

ruy-blas-drame-en-cinq

infos : images glanées sur le web "google images"

8 décembre 2011

Ce soir : magie des Lumières à Lyon ...

http://www.fetedeslumieres.lyon.fr/

mais n'oublions pas l'origine de ces fêtes des Lumières

source Wikipédia pour le texte ci-dessous

Premières illuminations du 8 décembre

En 1852, est inaugurée la statue de la Vierge Marie érigée sur la chapelle de la colline de Fourvière. Réalisée par le sculpteur Joseph-Hugues Fabisch, elle a été proposée par quelques notables lyonnais et fervents catholiques puis acceptée par le cardinal de Bonald en 1850. L'inauguration de la statue aurait dû avoir lieu le 8 septembre 1852, jour de la fête de la nativité de la Vierge et date anniversaire du vœu des échevins de 1643. Mais une crue de la Saône aurait empêché qu'elle fût prête ce jour-là et que la cérémonie s'effectuât. L'archevêché, en accord avec la commission des laïcs, choisit alors de reporter l'inauguration à la date du 8 décembre.

Or, le 8 décembre est la date de la fête de l'Immaculée Conception de la Vierge, fête célébrée depuis le IXe siècle, même si la proclamation du dogme ne date que de 1854. Les jours qui précèdent l'inauguration, tout est en place pour les festivités : la statue doit être illuminée par des feux de Bengale, on prévoit des feux d'artifices depuis le haut de la colline et des fanfares vont jouer dans les rues. Les notables catholiques lyonnais proposent d'illuminer les façades de leurs maisons comme cela se fait traditionnellement pour les grands évènements (entrées royales, victoires militaires...).

Mais voilà que, le 8 décembre au matin, un violent orage s'abat sur Lyon. Le maître des cérémonies décide aussitôt de tout annuler et de reporter les réjouissances nocturnes au dimanche suivant. Puis, finalement, le ciel se dégage et la population lyonnaise qui avait tant attendu cette cérémonie, d'un geste spontané, illumine ses fenêtres, descend dans les rues et quelques feux de bengale allumés à la hâte éclairent la statue et la chapelle de Notre-Dame-de-Fourvière (la basilique n'existe pas encore). Les Lyonnais chantent des cantiques et crient « Vive Marie ! » jusque tard dans la nuit.

Poursuite de la tradition

Lumignons

Depuis 1852, la fête a été reconduite chaque année. La tradition veut que chaque famille lyonnaise conserve désormais avec ses décorations de Noël, son assortiment de verres du 8 décembre, épais et parfois colorés. On appelle ces verres garnis d'une bougie des « lumignons ». Dès le mois de novembre, on trouve dans les magasins des sacs de ces fameuses bougies courtes et cannelées comme des gâteaux, ainsi que des assortiments de verres. Le soir du 8 décembre, les bougies sont allumées et placées dans les verres déposés sur le bord des fenêtres.

Depuis la municipalité de Michel Noir en 1989, la fête spontanée est accompagnée par des animations proposées par la municipalité et les professionnels du spectacle. Ces animations ont fait que cette fête a revêtu un caractère également touristique, attirant plusieurs millions de visiteurs chaque année. La participation populaire demeure néanmoins très présente du fait des façades illuminées et des déambulations le soir du 8 décembre.

 
Affluence exceptionnelle dans le métro lors de la Fête des lumières (ici à Bellecour en 2006)

Toutefois, et malgré un attachement indiscutable de la population lyonnaise à la tradition, les fenêtres pourvues de lumignons demeurent sensiblement minoritaires sur l'ensemble de la ville (elles sont cependant majoritaires dans certains quartiers, selon les catégories de population qui les occupent). Ceci s'explique notamment par le fait que la ville de Lyon compte parmi ses habitants nombre de non-Lyonnais ainsi que des populations non-chrétiennes (musulmans, athées...), mais aussi parce que la fête commerciale a fait de l'ombre à la tradition religieuse1.

La fête ne cesse cependant de prendre de l’ampleur et la présence, ces dernières années, de concepteurs nationaux et internationaux de renom illustre bien le rayonnement international grandissant de cette manifestation. Étendue sur 4 jours depuis 1999,2 Lyon 8 décembre – Fête des Lumières anime tous les quartiers et offre dans toute la ville des scénographies et des spectacles de lumière innovants et surprenants, sur des sites traditionnels ou insolites.

******

http://www.jardinierdedieu.com/article-priere-pour-la-solennite-de-l-immacule-conception-91715411.html 

je suis aussi fière de dire

qu'une jeune amie a travaillé sur cette fête 2011

bravo à elle et ceux qui ont oeuvré avec elle

dans ce cadre là

http://lesorpailleursdelumiere.com/v3/

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7 décembre 2011

Histoire à perdre la tête ! ou casse tête chinois !

COUCOU

vous allez faire un peu de rééducation avec votre souris et vos yeux

casse tête chinois

N°1. Je dois vous dire un secret : regardez le n°5

bel oiseau 1

N°2. La réponse est au n°11

N°3. Ne vous mettez pas en colère hein !... mais allez au n° 15

bel oiseaux 2

N°4. Calmez-vous ! Allez voir le n°13

N°5. Regardez d'abord le n°2

bels oiseaux 3

N°6. Ne soyez pas en colère , regardez au n°12

N°7. J'ai juste voulu vous  dire : Je vous adore ♥

bel oiseau 4

N°8. Ce que j'ai voulu vous dire c'est... La réponse est au n°14

N°9. Soyez patient(e), regardez au n°4

bel oiseau 5

N°10. C'est la dernière fois, je vais vous le dire... Allez au n°7

N°11. J'espère que vous n'êtes pas fâché(e) si je vous dis.. Allez regarder le n°6

bel oiseau 6

N°12. Désolée, regardez au n°8

N°13. Ne devenez pas fou/folle !! Allez voir au n°10

bel oiseau 7

N°14. Je ne sais pas comment vous le dire mais allez au n°3

N°15. Vous devez être vraiment fâché(e), regardez le n°9.

bel oiseau 8

information : texte origine inconnu , photos des oiseaux = cadeau d'une amie très chère

mésanges

6 décembre 2011

Les pauvres gens ....qui nous emmènent sur le chemin de Saint Nicolas .

Victor HUGO (1802-1885).

Dans ce long poème nous trouvons cette attitude juste sur son propre travail qui rend la personne généreuse et soucieuse de ses frères les plus en difficulté.

Cette générosité est admirablement partagée par le mari et la femme.

Une si belle leçon d’humanité. Prenons le temps de le lire !

Les pauvres gens

Il est nuit. La cabane est pauvre, mais bien close.
Le logis est plein d'ombre et l'on sent quelque chose
Qui rayonne à travers ce crépuscule obscur.
Des filets de pêcheur sont accrochés au mur.
Au fond, dans l'encoignure où quelque humble vaisselle
Aux planches d'un bahut vaguement étincelle,
On distingue un grand lit aux longs rideaux tombants.
Tout près, un matelas s'étend sur de vieux bancs,
Et cinq petits enfants, nid d'âmes, y sommeillent
La haute cheminée où quelques flammes veillent
Rougit le plafond sombre, et, le front sur le lit,
Une femme à genoux prie, et songe, et pâlit.
C'est la mère. Elle est seule. Et dehors, blanc d'écume,
Au ciel, aux vents, aux rocs, à la nuit, à la brume,
Le sinistre océan jette son noir sanglot.

II

L'homme est en mer. Depuis l'enfance matelot,
Il livre au hasard sombre une rude bataille.
Pluie ou bourrasque, il faut qu'il sorte, il faut qu'il aille,
Car les petits enfants ont faim. Il part le soir
Quand l'eau profonde monte aux marches du musoir.
Il gouverne à lui seul sa barque à quatre voiles.
La femme est au logis, cousant les vieilles toiles,
Remmaillant les filets, préparant l'hameçon,
Surveillant l'âtre où bout la soupe de poisson,
Puis priant Dieu sitôt que les cinq enfants dorment.
Lui, seul, battu des flots qui toujours se reforment,
Il s'en va dans l'abîme et s'en va dans la nuit.
Dur labeur ! tout est noir, tout est froid ; rien ne luit.
Dans les brisants, parmi les lames en démence,
L'endroit bon à la pêche, et, sur la mer immense,
Le lieu mobile, obscur, capricieux, changeant,
Où se plaît le poisson aux nageoires d'argent,
Ce n'est qu'un point ; c'est grand deux fois comme la chambre.
Or, la nuit, dans l'ondée et la brume, en décembre,
Pour rencontrer ce point sur le désert mouvant,
Comme il faut calculer la marée et le vent !
Comme il faut combiner sûrement les manœuvres !
Les flots le long du bord glissent, vertes couleuvres ;
Le gouffre roule et tord ses plis démesurés,
Et fait râler d'horreur les agrès effarés.
Lui, songe à sa Jeannie au sein des mers glacées,
Et Jeannie en pleurant l'appelle ; et leurs pensées
Se croisent dans la nuit, divins oiseaux du cœur.

III

Elle prie, et la mauve au cri rauque et moqueur
L'importune, et, parmi les écueils en décombres,
L'océan l'épouvante, et toutes sortes d'ombres
Passent dans son esprit : la mer, les matelots
Emportés à travers la colère des flots ;
Et dans sa gaine, ainsi que le sang dans l'artère,
La froide horloge bat, jetant dans le mystère,
Goutte à goutte, le temps, saisons, printemps, hivers ;
Et chaque battement, dans l'énorme univers,
Ouvre aux âmes, essaims d'autours et de colombes,
D'un côté les berceaux et de l'autre les tombes.

Elle songe, elle rêve. - Et tant de pauvreté !
Ses petits vont pieds nus l'hiver comme l'été.
Pas de pain de froment. On mange du pain d'orge.
- Ô Dieu ! le vent rugit comme un soufflet de forge,
La côte fait le bruit d'une enclume, on croit voir
Les constellations fuir dans l'ouragan noir
Comme les tourbillons d'étincelles de l'âtre.
C'est l'heure où, gai danseur, minuit rit et folâtre
Sous le loup de satin qu'illuminent ses yeux,
Et c'est l'heure où minuit, brigand mystérieux,
Voilé d'ombre et de pluie et le front dans la bise,
Prend un pauvre marin frissonnant, et le brise
Aux rochers monstrueux apparus brusquement.
Horreur ! L’homme, dont l'onde éteint le hurlement,
Sent fondre et s'enfoncer le bâtiment qui plonge ;
Il sent s'ouvrir sous lui l'ombre et l'abîme, et songe
Au vieil anneau de fer du quai plein de soleil !

Ces mornes visions troublent son cœur, pareil
A la nuit. Elle tremble et pleure.

IV
Ô pauvres femmes
De pêcheurs ! C’est affreux de se dire : - Mes âmes,
Père, amant, frère, fils, tout ce que j'ai de cher,
C'est là, dans ce chaos ! Mon cœur, mon sang, ma chair ! -
Ciel ! Être en proie aux flots, c'est être en proie aux bêtes.
Oh ! songer que l'eau joue avec toutes ces têtes,
Depuis le mousse enfant jusqu'au mari patron,
Et que le vent hagard, soufflant dans son clairon,
Dénoue au-dessus d'eux sa longue et folle tresse,
Et que peut-être ils sont à cette heure en détresse,
Et qu'on ne sait jamais au juste ce qu'ils font,
Et que, pour tenir tête à cette mer sans fond,
A tous ces gouffres d'ombre où ne luit nulle étoile,
Et n'ont qu'un bout de planche avec un bout de toile !
Souci lugubre ! on court à travers les galets,
Le flot monte, on lui parle, on crie : Oh ! Rends-nous-les !
Mais, hélas ! Que veut-on que dise à la pensée
Toujours sombre, la mer toujours bouleversée !

Jeannie est bien plus triste encor. Son homme est seul !
Seul dans cette âpre nuit ! Seul sous ce noir linceul !
Pas d'aide. Ses enfants sont trop petits. - Ô mère !
Tu dis : "S'ils étaient grands ! - leur père est seul !" Chimère !
Plus tard, quand ils seront près du père et partis,
Tu diras en pleurant : "Oh! S’ils étaient petits !"

V

Elle prend sa lanterne et sa cape. - C'est l'heure
D'aller voir s'il revient, si la mer est meilleure,
S'il fait jour, si la flamme est au mât du signal.
Allons ! - Et la voilà qui part. L'air matinal
Ne souffle pas encor. Rien. Pas de ligne blanche
Dans l'espace où le flot des ténèbres s'épanche.
Il pleut. Rien n'est plus noir que la pluie au matin ;
On dirait que le jour tremble et doute, incertain,
Et qu'ainsi que l'enfant, l'aube pleure de naître.
Elle va. L'on ne voit luire aucune fenêtre.

Tout à coup, a ses yeux qui cherchent le chemin,
Avec je ne sais quoi de lugubre et d'humain
Une sombre masure apparaît, décrépite ;
Ni lumière, ni feu ; la porte au vent palpite ;
Sur les murs vermoulus branle un toit hasardeux ;
La bise sur ce toit tord des chaumes hideux,
Jaunes, sales, pareils aux grosses eaux d'un fleuve.

"Tiens ! Je ne pensais plus à cette pauvre veuve,
Dit-elle ; mon mari, l'autre jour, la trouva
Malade et seule ; il faut voit comment elle va."

Elle frappe à la porte, elle écoute ; personne
Ne répond. Et Jeannie au vent de mer frissonne.
"Malade ! Et ses enfants ! Comme c'est mal nourri !
Elle n'en a que deux, mais elle est sans mari."
Puis, elle frappe encore. "Hé ! Voisine !" Elle appelle.
Et la maison se tait toujours. "Ah ! Dieu ! dit-elle,
Comme elle dort, qu'il faut l'appeler si longtemps!"
La porte, cette fois, comme si, par instants,
Les objets étaient pris d'une pitié suprême,
Morne, tourna dans l'ombre et s'ouvrit d'elle-même.

VI

Elle entra. Sa lanterne éclaira le dedans
Du noir logis muet au bord des flots grondants.
L'eau tombait du plafond comme des trous d'un crible.

Au fond était couchée une forme terrible ;
Une femme immobile et renversée, ayant
Les pieds nus, le regard obscur, l'air effrayant ;
Un cadavre ; - autrefois, mère joyeuse et forte ; -
Le spectre échevelé de la misère morte ;
Ce qui reste du pauvre après un long combat.
Elle laissait, parmi la paille du grabat,
Son bras livide et froid et sa main déjà verte
Pendre, et l'horreur sortait de cette bouche ouverte
D'où l'âme en s'enfuyant, sinistre, avait jeté
Ce grand cri de la mort qu'entend l'éternité !

Près du lit où gisait la mère de famille,
Deux tout petits enfants, le garçon et la fille,
Dans le même berceau souriaient endormis.

La mère, se sentant mourir, leur avait mis
Sa mante sur les pieds et sur le corps sa robe,
Afin que, dans cette ombre où la mort nous dérobe,
Ils ne sentissent pas la tiédeur qui décroît,
Et pour qu'ils eussent chaud pendant qu'elle aurait froid.

VII

Comme ils dorment tous deux dans le berceau qui tremble !
Leur haleine est paisible et leur front calme. Il semble
Que rien n'éveillerait ces orphelins dormant,
Pas même le clairon du dernier jugement ;
Car, étant innocents, ils n'ont pas peur du juge.

Et la pluie au dehors gronde comme un déluge.
Du vieux toit crevassé, d'où la rafale sort,
Une goutte parfois tombe sur ce front mort,
Glisse sur cette joue et devient une larme.
La vague sonne ainsi qu'une cloche d'alarme.
La morte écoute l'ombre avec stupidité.
Car le corps, quand l'esprit radieux l'a quitté,
A l'air de chercher l'âme et de rappeler l'ange ;
Il semble qu'on entend ce dialogue étrange
Entre la bouche pâle et l'œil triste et hagard :
- Qu'as-tu fait de ton souffle ? - Et toi, de ton regard ?

Hélas! Aimez, vivez, cueillez les primevères,
Dansez, riez, brûlez vos cœurs, videz vos verres.
Comme au sombre océan arrive tout ruisseau,
Le sort donne pour but au festin, au berceau,
Aux mères adorant l'enfance épanouie,
Aux baisers de la chair dont l'âme est éblouie,
Aux chansons, au sourire, à l'amour frais et beau,
Le refroidissement lugubre du tombeau !

VIII

Qu'est-ce donc que Jeannie a fait chez cette morte ?
Sous sa cape aux longs plis qu'est-ce donc qu'elle emporte ?
Qu'est-ce donc que Jeannie emporte en s'en allant ?
Pourquoi son cœur bat-il ? Pourquoi son pas tremblant
Se hâte-t-il ainsi ? D'où vient qu'en la ruelle
Elle court, sans oser regarder derrière elle ?
Qu'est-ce donc qu'elle cache avec un air troublé
Dans l'ombre, sur son lit ? Qu'a-t-elle donc volé ?

IX

Quand elle fut rentrée au logis, la falaise
Blanchissait; près du lit elle prit une chaise
Et s'assit toute pâle ; on eût dit qu'elle avait
Un remords, et son front tomba sur le chevet,
Et, par instants, à mots entrecoupés, sa bouche
Parlait pendant qu'au loin grondait la mer farouche.

"Mon pauvre homme ! Ah ! Mon Dieu ! Que va-t-il dire ? Il a
Déjà tant de souci ! Qu'est-ce que j'ai fait là ?
Cinq enfants sur les bras ! Ce père qui travaille !
Il n'avait pas assez de peine ; il faut que j'aille
Lui donner celle-là de plus. - C'est lui ? - Non. Rien.
- J'ai mal fait. - S'il me bat, je dirai : Tu fais bien.
- Est-ce lui ? - Non. - Tant mieux. - La porte bouge comme
Si l'on entrait. - Mais non. - Voilà-t-il pas, pauvre homme,
Que j'ai peur de le voir rentrer, moi, maintenant !"
Puis elle demeura pensive et frissonnant,
S'enfonçant par degrés dans son angoisse intime,
Perdue en son souci comme dans un abîme,
N'entendant même plus les bruits extérieurs,
Les cormorans qui vont comme de noirs crieurs,
Et l'onde et la marée et le vent en colère.

La porte tout à coup s'ouvrit, bruyante et claire,
Et fit dans la cabane entrer un rayon blanc ;
Et le pêcheur, traînant son filet ruisselant,
Joyeux, parut au seuil, et dit : C'est la marine !

X

"C'est toi !" cria Jeannie, et, contre sa poitrine,
Elle prit son mari comme on prend un amant,
Et lui baisa sa veste avec emportement
Tandis que le marin disait : "Me voici, femme !"
Et montrait sur son front qu'éclairait l'âtre en flamme
Son cœur bon et content que Jeannie éclairait,
"Je suis volé, dit-il ; la mer c'est la forêt.
- Quel temps a-t-il fait ? - Dur. - Et la pêche ? - Mauvaise.
Mais, vois-tu, je t’embrasse, et me voilà bien aise.
Je n'ai rien pris du tout. J'ai troué mon filet.
Le diable était caché dans le vent qui soufflait.
Quelle nuit ! Un moment, dans tout ce tintamarre,
J'ai cru que le bateau se couchait, et l'amarre
A cassé. Qu'as-tu fait, toi, pendant ce temps-là ?"
Jeannie eut un frisson dans l'ombre et se troubla.
"Moi ? dit-elle. Ah ! Mon Dieu ! Rien, comme à l'ordinaire,
J'ai cousu. J'écoutais la mer comme un tonnerre,
J'avais peur. - Oui, l'hiver est dur, mais c'est égal."
Alors, tremblante ainsi que ceux qui font le mal,
Elle dit : "A propos, notre voisine est morte.
C'est hier qu'elle a dû mourir, enfin, n'importe,
Dans la soirée, après que vous fûtes partis.
Elle laisse ses deux enfants, qui sont petits.
L'un s'appelle Guillaume et l'autre Madeleine ;
L'un qui ne marche pas, l'autre qui parle à peine.
La pauvre bonne femme était dans le besoin."

L'homme prit un air grave, et, jetant dans un coin
Son bonnet de forçat mouillé par la tempête :
"Diable ! Diable ! dit-il, en se grattant la tête,
Nous avions cinq enfants, cela va faire sept.
Déjà, dans la saison mauvaise, on se passait
De souper quelquefois. Comment allons-nous faire ?
Bah ! Tant pis ! Ce n'est pas ma faute, C'est l'affaire
Du bon Dieu. Ce sont là des accidents profonds.
Pourquoi donc a-t-il pris leur mère à ces chiffons ?
C'est gros comme le poing. Ces choses-là sont rudes.
Il faut pour les comprendre avoir fait ses études.
Si petits ! On ne peut leur dire : Travaillez.
Femme, va les chercher. S'ils se sont réveillés,
Ils doivent avoir peur tout seuls avec la morte.
C'est la mère, vois-tu, qui frappe à notre porte ;
Ouvrons aux deux enfants. Nous les mêlerons tous,
Cela nous grimpera le soir sur les genoux.
Ils vivront, ils seront frère et sœur des cinq autres.
Quand il verra qu'il faut nourrir avec les nôtres
Cette petite fille et ce petit garçon,

les pauvres gens _3

Le bon Dieu nous fera prendre plus de poisson.
Moi, je boirai de l'eau, je ferai double tâche,
C'est dit. Va les chercher. Mais qu'as-tu ? Ça te fâche ?
D'ordinaire, tu cours plus vite que cela.

- Tiens, dit-elle en ouvrant les rideaux, les voilà!"

source de ce poème : http://www.jardinierdedieu.com/article-mc-1-1-8-preparez-le-chemin-du-seigneur-90965103.html

source image : insecula.com

saintnicolas1

un lien en plus car aujourd'hui

c'est la Saint NICOLAS

http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article939

saint-nicolas

saint nicolas fête

infos source image et petit texte : Jolie carte.com

 

Saint Nicolas

 

La Saint-Nicolas est une fête traditionnelle célébrée dans de nombreux pays européens (Allemagne, Belgique, Hongrie, etc…). Elle est aussi fêtée dans le nord-est de la France le 6 décembre ! Saviez-vous que c'est Saint Nicolas qui a donné naissance au personnage du père-noël ? Tout comme lui, il distribue cadeaux et bonbons aux enfants ! Distribuez un peu de bonheur à votre tour en envoyant une jolie carte !

http://www.joliecarte.com/

4 décembre 2011

Petite pause dominicale .

http://player.vimeo.com/video/22439234

cliquez sur le lien pour découvrir cette belle vidéo

rose bleu fb _n

renée fb _n

rose et colombes fb_n

infos sources : vidéo offerte sur FB parLaurence Longlade  , les 2 images de roses offertes parKiki Rèves.

et la belle dame endormie offerte par Renée Wiroth-Glaize

cliquez sur les noms pour découvrir ces personnes qui sont si gentilles avec moi

comme vous qui passez sur mon chemin

 

Ling Ling Lo


3 décembre 2011

Envoyez la musique !

Un clic sur un musicien et il se met à jouer et un autre clic l'arrête.

Un clic sur tous c'est encore plus beau
Ouvrez le lien suivant:
http://www.audepicault.com/fanfare/fanfare.htm
Hamsters 3 adorable qui offre une fleur _n
  devenez des virtuoses
et
dites le avec une fleur
!
merci à mon ami
2 décembre 2011

Un auteur , un livre , une note de lecture de son professeur ..

Note de lecture : décembre 2011

 

RHAPSODIE  POUR  UN  ANGEcouverture livre _

 

De PAUL  DURAND-DEGRANGES

 

paul durand d_

http://www.amazon.fr/Paul-Durand-Degranges/e/B004MKC9LW/ref=ntt_athr_dp_pel_pop_1

 Editions Kirographaires.                                           En vente sur AMAZON

http://www.amazon.fr/gp/product/2822501041/ref=as_li_ss_tl?ie=UTF8&tag=mogsco-21&linkCode=as2&camp=1642&creative=19458&creativeASIN=2822501041

ou ici :

http://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/BOOK/paul-durand-degrange/rhapsodie-pour-un-ange,44756501.aspx

 

Voilà un excellent roman policier, je dirais même grand , car le genre policier apparaît, bien à tort, dans la littérature comme un genre mineur !

Histoire banale et très en vogue d’un tueur en série : mais c’est la manière dont ce sujet  ordinaire est traité qui en fait sa force, et c’est ce que l’on retient à la lecture et c’est ce qui vous tient en haleine pendant toute cette lecture .

Le titre, d’abord par son évocation musicale est un clin d’œil à bien des films noirs :<> ou <>, la musique et la mort vont de pair .

Mais bien plus, Michel de Montaigne avait déjà utilisé l’image de la rapsodie pour définir son texte : LES ESSAIS , utilisé dans le domaine de la couture, une « rapsodie » était un ensemble de pièces de tissus cousues ensemble à fin de fabriquer une pièce plus importante , on appellerait cela ,actuellement , un patchwork dont le but est plus esthétique, bien que la manière soit identique. .

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La première de couverture nous offre une image particulièrement bien choisie pour représenter un ange : joufflu et innocent, regard vide ou absent qui se dérobe : très inquiétant , et des ailes rappelant les cornes du diable ou des oreilles d’âne.

L’écriture est remarquable par sa maitrise alternant la dérision , la drôlerie même, le cynisme, la violence, la haine et le mépris tout ensemble . le style est tendu et rend l’émotion plus intense.

Ce  qui frappe d’abord c’est que le récit n’est pas continu : avec une extraordinaire habileté, le narrateur , jongle avec le temps, passé lointain , présent , passé récent , s’entrecoupent ; habilement tissés autour des thème principaux comme une rapsodie à la Montaigne.

Et c’est là,  la grande prouesse de l’auteur de promener son lecteur de retours en arrière en bonds en avant ,  puis pauses sur image et reprises sur un  temps dont on ne sait où il se situe , mais qui permet toujours de cerner l’histoire du personnage, de mieux le comprendre, de progresser avec lui dans le récit.

Un récit qui loin d’être terne allie aussi toutes les techniques romanesques ,sobres descriptions  comme des traits de croquis qui vont à l’essentiel, dialogues bien maitrisés, pas de bavardages inutiles, tantôt le style direct , tantôt le dialogue théâtral et toujours pour mieux faire apparaître la dualité du personnage, en italiques : le flux de la conscience du héros

toujours tue aux  personnages.

ANGE ou Démon , voilà brièvement le thème et la question que se pose le lecteur  oscillant de l’un  à l’autre , plutôt victime d’une malédiction, victime inconsciente qui apporte la mort autour de lui autant qu’il la donne ; et c’est pour le sauver ou le neutraliser que la justice , incarnée par l’inspecteur Dujardin , l’amitié incarnée par Jean et le « travail analytique » par Michaël, vont coordonner leurs pouvoirs .

Mais le thème du secret refoulé est la clef de voûte qui tenait cet être hybride, bisexuel  et complexe. LA clef de voute s’effondrant , il ne reste plus qu’à Ange a effectuer son dernier saut celui de l’ange .

La vision récurrente dans le texte d’une valise sans propriétaire qui « se fait la malle »blessant les gens sur son passage n’était-elle pas celle de Ange jeté dans la vie sans garde-fou ?

PAUL DURAND-DEGRANGES vit en Provence , il a toujours écrit ,  et avec ce roman il prouve la maîtrise parfaite qu’il a de son art.

 

ELIETTE VIALLE  : mon amie depuis le lycée !

christiane

 infos : couverture du livre image sur le site Amazon; photo de l'auteur (idem) ;image  pour rapsodie ,décoratif mural Patchwork Rapsodie d'Automne sur le web google .

 

 rapsodie

image du web / source sur l'image

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" à mi-chemin ...sur les pas de Cybèle "
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