Le Chant des partisans
Le Chant des partisans
Vidéo envoyée par creilenmouvement
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Acte Ier
Une place à Séville, entre la caserne des dragons d'Alcala et une manufacture de tabac. Des soldats montent la garde. Leur brigadier, Moralès, voit arriver une jeune fille aux nattes blondes : c'est Micaëla qui cherche son fiancé, le brigadier Don José. Les sollicitations des dragons se faisant trop pressantes elle s'éclipse. On entend les clairons de la garde montante suivie d'un petit groupe de gamins qui jouent aux soldats : « avec la garde montante, nous arrivons, nous voilà... sonne, trompette éclatante, ta ra ta, ta ra ta ta ; nous marchons la tête haute, comme de petits soldats ». Moralès annonce à Don José qu'une « jolie fille est venue le demander », et qu'elle reviendrait... Le capitaine Zuniga, nouveau dans la province, demande à Don José s'il sait ce qu'est ce bâtiment que l'on voit de l'autre côté de la place. C'est, répond le brigadier une manufacture de tabac, où ne travaillent que des femmes. Sont-elles jolies, demande le capitaine. Don José répond qu'il l'ignore car, navarrais, il estime que « ces Andalouses lui font peur », qu'il « préfère éviter le regard brûlant des Andalouses » et il raconte comment il est devenu soldat.
La cloche sonne. C'est l'heure de la pause pour les cigarières de la manufacture qui font l'éloge de la fumée du tabac : « Dans l'air, nous suivons des yeux la fumée qui vers les cieux monte, monte parfumée [...] » Une ouvrière, la plus attendue de toutes ne tarde pas à apparaître, c'est Carmen. Les jeunes gens assemblés demandent à Carmen quand elle les aimera. En guise de réponse Carmen expose sa philosophie de l'amour, quelque peu pessimiste, dans la célébrissime habenara, dont Bizet a emprunté la musique à un recueil de chansons espagnoles d'Yradier : « L'amour est un oiseau rebelle que nul ne peut apprivoiser et c'est bien en vain qu'on l'appelle s'il lui convient de refuser [...] L'amour est enfant de Bohême Il n'a jamais jamais connu de loi Si tu ne m'aimes pas je t'aime si je t'aime prends garde à toi. » Alors qu'elle chantait sa chanson, Carmen a repéré Don José, elle l'aborde et engage avec lui une conversation sur un ton un peu moqueur puis arrache de son corsage une fleur qu'elle lance au jeune homme. « Quelle effronterie », dit le destinataire, qui après quelque hésitation ramasse la fleur qui est tombée à terre, il la respire mais dit : « certainement, s'il y a des sorcières, cette fille-là en est une ».
Arrive Micaëla qui annonce à Don José qu'elle vient de la part de sa mère, elle lui remet une lettre qui conseille au jeune homme d'épouser... la porteuse de la lettre car « il n'y en a pas de plus sage et de plus gentille ». Don José relit la lettre : « il n'y en a pas de plus sage ni de plus gentille ».
Un vif tumulte se produit. On apprend que Carmen « railleuse à son ordinaire » s'est moqué d'une ouvrière, qu'il en est résulté une bagarre et que Carmen a marqué un X au couteau sur le visage de son adversaire. Zuniga interroge Carmen, celle-ci pour toute réponse chante « tra la la la la la la la ». Zuniga fait arrêter la bohémienne et lui promet la prison. Ce sera Don José qui sera chargé de l'y conduire. Carmen commence à embobiner son aimable gardien et chante la séguedille : « sous les remparts de Séville chez mon ami Lillas Pastia j'irai danser la séguédille et boire du Manzilla [...] j'emmènerai mon amoureux mon amoureux ? Il est au diable je l'ai mis à la porte hier mon pauvre cœur est très consolable mon cœur est libre comme l'air j'ai des galants à la douzaine (...) qui veut m'aimer, je l'aimerai. » Et elle dit qu'elle pense à « certain officier qui n'est que brigadier ». Il n'en faut pas plus pour que le trop sensible geôlier délie la corde et laisse s'échapper sa prisonnière.
Carmen chante la « chanson bohème », accompagnée des deux autres bohémiennes, ses amies Mercédès et Frasquita.
Lillas Pastia déclare que l'heure de la fermeture a sonné, le capitaine Zuniga lui répond qu'il n'est pas dupe de ce qui se passe dans l'établissement après la fermeture.
Zuniga invite les bohémiennes au théâtre, celles-ci refusent. Il invite Carmen qui refuse également, il lui demande si c'est parce qu'elle lui en veut de l'avoir envoyé en prison. Mais Carmen feint de ne pas s'en souvenir. Et Zuniga lui annonce que le jeune brigadier chargé de la conduire s'est fait dégrader et emprisonner pour l'avoir laissé échapper. Mais le soldat vient de terminer de purger sa peine.
On entend des exclamations qui viennent de l'extérieur de la taverne :
« Vivat le le torero Vivat Escamillo. »
Le chœur loue l'intrépidité d'Escamillo qui s'est couvert de gloire aux dernières courses de Grenade. Moralès l'invite et il entre dans l'auberge.
Sitôt entré, Escamillo s'adresse aux officiers :
« Votre toast, je veux vous le rendre Senors, senors, car avec les soldats oui les toreros peuvent s'entendre, pour plaisirs, ils ont les combats (...) Allons, en garde, allons, ah ! Toréador, en garde ! Toréador ! et songe bien, oui, et songe en combattant qu'un œil noir te regarde et que l'amour t'attend. »
Escamillo aperçoit Carmen et lui fait des avances, qu'elle rejette avec une certaine coquetterie.
Les contrebandiers Le Dancaïre et Le Remendado essayent d'embringuer Carmen et ses deux amies dans une opération de déchargement de marchandise sur la côte. Carmen refuse de les accompagner. La raison ? « Je suis amoureuse ». Le Dancaïre : « Voyons, Carmen sois sérieuse ».
De qui Carmen est-elle amoureuse ? Certainement, dit Frasquita de ce prisonnier à qui Carmen a fait remettre une lime et une pièce d'or pour qu'il puisse d'échapper, mais il ne s'en est pas servi. Don José tout juste sorti de prison fait son entrée. Carmen lui demande pourquoi il ne s'est pas servi de cette lime. Le brigadier répond que son honneur de soldat lui interdit de déserter et proclame son amour à celle qu'il retrouve.
Le clairon sonne et Don José doit rejoindre son unité, ce que n'accepte pas Carmen qui le chasse avec mépris :
« Il court, il perd la tête et voilà son amour. » Don José proteste de toute sa force : « la fleur que tu m'avais jetée dans la prison était restée flétrie et sèche cette fleur gardait toujours sa douce odeur. »
Carmen demande à Don José pour lui prouver son amour de le suivre dans la montagne « là-bas si tu m'aimais » avec les contrebandiers. Mais pour Don José, c'est la honte et l'infamie que de déserter. « Non, je ne t'aime plus » lui dit Carmen « Adieu, adieu pour jamais » dit Don José.
Survient le capitaine Zuniga qui entre en faisant sauter la porte et qui prétend user de l'autorité que lui confère son grade pour chasser le brigadier et courtiser Carmen. Don José saute sur son sabre, les contrebandiers désarment le capitaine et le retiennent quelque temps. Zuniga admet son impuissance et tient des propos menaçants à l'égard de Don José.
« Es-tu des nôtres maintenant ? », demande Carmen à Don José, qui piteusement répond : « il le faut bien ». Carmen, les bohémiennes et les contrebandiers promettent à Don José : « pour pays l'univers et pour toi ta volonté ! Et surtout, la chose enivrante : la liberté, la liberté! le ciel ouvert, pour pays tout l'univers. »
Les contrebandiers évoquent la grandeur de leur métier, font une halte et discutent des détails de l'opération. Carmen et Don José se querellent, Carmen dit que son amour n'est plus ce qu'il était, Don José pense à sa vieille mère, Carmen lui conseille d'aller la retrouver, car « décidément, tu n'es pas fait pour vivre avec nous, chiens et loups ne font pas longtemps bon ménage ».
Frasquita et Mercédès tirent les cartes et y lisent un avenir très prometteur, amour, châteaux, bijoux, la bohémienne n'y voit que la mort, toujours la mort, pour elle et pour son amant. Carmen dit qu'elle est sûre d'obtenir la bienveillance d'un douanier, ce qui suscite chez Don José une vive réaction de jalousie. Les trois bohémiennes n'ont pas le moindre doute sur les chances qu'elles ont de faire passer la marchandise : « S'il faut aller jusqu'au sourire que voulez-vous, on sourira, et d'avance, je puis vous le dire, La contrebande passera. »
Accompagnée d'un guide, Micaëla pénètre dans le camp. Elle dit qu'elle n'a pas peur, mais qu'en fait, « j'ai beau faire la vaillante au fond du cœur, je meurs d'effroi. »
Don José qui surveille le camp tire sur inconnu, le manque, cet inconnu n'est autre qu'Escamillo. Escamillo explique à l'apprenti contrebandier les raisons de sa venue. C'est pour obtenir les faveurs d'une belle bohémienne du nom de Carmen, car, il le suppose, elle n'aime plus le soldat qui avait déserté pour elle. « Les amours de Carmen ne durent pas six mois ». Les deux hommes ne tardent pas à s'affronter, Escamillo, un professionnel est sûr de l'emporter, il l'emporte effectivement mais comme il a pour habitude de tuer les taureaux et pas les hommes, il épargne son rival mais glisse et tombe. Don José veut le frapper, entre Carmen qui l'en empêche. Escamillo invite Carmen aux courses de Séville et quand il est parti, Don José lance à Carmen : « prends garde à toi, Carmen, je suis las de souffrir ». Les contrebandiers découvrent Micaëla qui est venue chercher Don José. Sa mère dit-elle, est au désespoir. Carmen encourage Don José à partir, mais l'idée de laisser la place à un nouvel amant est insupportable à Don José. Micaëla annonce, comme dernière parole : « Ta mère se meurt, et ne voudrait pas mourir sans t'avoir pardonné. » Au moment de partir, Don José s'adresse à Carmen : « sois contente, je pars, mais nous nous reverrons. »
Entrée de la quadrille des toreros, entrée des chulos et des banderilleros, entrée des picadors, paraît enfin Escamillo accompagné de Carmen, radieuse dans un costume éclatant.
Frasquita et Mercédès enjoignent Carmen de ne pas rester ici. Don José est là. Carmen, leur répond : « je ne suis pas femme à trembler devant lui ».
Don José apparaît, supplie Carmen de commencer une autre vie, proclame son amour. Carmen lui répond : « Je sais bien que tu me tueras, mais que je vive ou que je meure, non, non, non, je ne céderai pas ». « Jamais Carmen ne cédera Libre elle est née, libre elle mourra. »
Retentissent les cris de joie qui saluent le triomphe d'Escamillo. Pour mettre fin aux supplications de Don José, Carmen lui jette la bague que celui-ci lui avait donnée, Don José la frappe à mort et on entend le chœur :
« Toréador, en garde. Et songe bien, oui, songe en combattant qu'un œil noir te regarde et que l'amour t'attend. »
La Mimi qui fait tout , cette fois dans l'immobilier ....
Ci-dessous le lien surprise....je vais juste joindre une image ou deux et vous dire mon score "21"...
http://www.servicevie.com/02SANTE/Test_medical/Test31032003/test31032003.html.....pour finir sur une note de beauté "roses de Sic" très belle photo, bon week-end à tous .
Léo Ferré ne vous a guère inspiré.
Peut-être trop pris par vos occupations, votre travail , votre vie quotidienne ?
Alors je vous propose un test à faire et je vous invite si vous le voulez bien à noter votre résultat , dans un commentaire.
Faites part de votre résultat ( sans obligation ....)...je ne jugerai pas !
Je l'ai fait sur un autre blog et mon 1er commentaire indiquera nos résultats : Raymond et Michèle ....
http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Tests/Fiche.aspx?doc=stress_ts
Pour faire le test il suffit de cliquer sur ce lien.
Merci pour votre participation.
Pour échapper au divorce , je range, je trie, je jette ...difficile pour moi !
Aussi je ne vous ferai par un test de SVT (?) on a beau rôle d'être prof de SVT, d'avoir une formation scientifique...mais durant ma carrière : j'ai chanté, fait de la couture, de la musique , du dessin, des sciences Physiques............................. OUF ! des sciences nats,de la Biologie, de la Géologie mes amours ! mais vous ne devinerez jamais : de......l'instruction civique (oui !!!!).
Aussi un document , petit exercice du soir , à vos réponses...le lot ? pour les meilleurs....un ch'ti canon ! avec "çà" vous voyez ce que c'est d'être certifié(e) en Sciences Naturelles !...
Bon travail grands et petits !
Au fait pour les petits : des mars !! car bientôt "quitter maison" vacances : fin !