Notre très cher ami Bernard Saliba " Directeur du Théâtre de Roanne" fêtait sa retraite, son épouse Annie a composé et chanté pour lui ...sur l'air de "Tu verras" Nougaro .
http://www.youtube.com/watch?v=g5PLtaQCRCA
* Ah, tu verras, tu verras
Ce boulot, c’est pour moi, tu verras, tu verras
La biennale de la danse, oui, je m’y vois déjà
Je serai Lucifer aux portes de l’enfer
Ce rôle est fait pour moi, je n’en fais pas mystère
Le café de minuit, c’est une idée super
Des coupes de champagne, en veux tu en voilà
Ca n’se refuse pas Tu verras, tu verras !
Mais hormis Saliba au café de minuit
Y avait peu d’spectateurs attablés avec lui
Malgré l’affiche en vue au bas des escaliers
Pour attirer du monde
** Ah ! Tu verras ! Tu verras !
A moi les subventions, tu verras ! Tu verras !
D’l’état et d’la région, tu verras ! Tu verras
Je cr’èv’rai les budgets pour faire tous les projets
Que j’veux réaliser ces prochaines années
Les gars des abattoirs, y pouvaient plus le voir
Eux qu’y’ étaient maquignons S’faisaient piquer l’pognon
Me manquent dix mille euros pour boucler le budget
Fini Télérama, suppression des bouquets
Donne moi donc des boutons, achète nous du café
Faut qu’je réduise les frais pour boucler les tournées
Et attirer du monde
*** Ah ! tu verras ! Tu verras !
Le Dôme on refera, tu verras ! Tu verras !
Lire, c’est vraiment extra, surtout à haute voix
Ce soir je n’serai pas là, je retrouve Kafka
Et pendant tout l’été, ce s’ra karaoké
Pour mettre de l’ambiance, s’il faut, je chanterai
Les pauses musicales, vendredi à midi
Ca va marcher très fort, j’y ai bien réfléchi
Aujourd’hui, je n’peux pas m’balader avec toi
Car je tombe de sommeil, m’en veux pas ! M’en veux pas !
Ce soir, je n’irai pas rendr’ visite aux Coupas
Car je suis hors du monde
**** Ah ! Tu verras ! Tu verras !
Chaque soir, l’Olympia, tu verras ! Tu verras
Une vie de gala, tu verras ! Tu verras !
On en rencontrera des gens talentueux
Des routards de la vie, des jeunes et des vieux
Je prendrai des congés où et quand je voudrai
Et je t’emmènerai sur les plages dorées
Là bas où il fait chaud à l’ombre des palmiers
En guise de palmiers, j’ai r’gardé la télé
Quant aux jours de congé, j’préfèr pas en parle
Car une fois encor’ je risque de m’énerver
Et ça devant tout l’monde
***** Ah ! Tu verras ! tu verras !
Bobino c’est extra, tu verras ! Tu verras !
Paris, c’est fait pour toi, tu verras ! tu verras !
Tu verras l’Opéra, les Bouffes parisiens
Et les champs Elysées, le théâtre Mathurin
Et tu t’endormiras, tu verras, tu verras
Dans les bras de Guitry Ah ! Quelle chance tu as !
Tu côtoieras Béjart, Lucchini et son chat
Tu reliras Balzac, Courteline et Kafka
Lucchini, je l’ai vu, je l’ai même entendu
S’en prendr’ au directeur, invectiver l’barbu
Au beau milieu du monde
******Ah ! tu verras ! Tu verras !
Le « in » à Avignon, tu verras, tu verras !
Sous un ciel étoilé, tu verras, tu verras,
Embaumé de jasmin, des parfums de l’été
Avec une petite brise qui vient nous chatouiller
Je t’y emmènerai, tu verras ! Tu verras !
Et tu découvriras Ah ! Quelle chance tu as !
Ceux qui jouent en ces lieux presque bénis des dieux
Saliba m’y a emmenée par une porte détournée
Et aussitôt un chien sur nous s’est élancé
Mais plus de Saliba, il avait déserté
Me laissant seule au monde
******* Ah ! Saliba ! Saliba ! Tu verras ! Tu verras !
Zappa, Bentolila, Agora, Barraca !Tu verras ! Tu verras !
Baccara ! Armada ! Tu verras ! Tu verras !
Caramba, Anita, Tu verras ! Tu verras !
Et puis Esmeralda Tu verras ! Tu verras !
Sans oublier Mechta, Medina, et Chorba
Djellaba et Nouba, casbah et Nirvana
Vendetta et Baba et puis Barbapapa
Et surtout marijuana
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Toi , mon Salib' grand ami rencontré à Beaujeu en septembre 1974 , avant Raymond, avant Annie (ta petite Annie= ta choupette) nous avons vécus des moments fantastiques , toi , l'image de mai 68, moi , l'handicapée rescapée de mai 68, quel beau tandem de choc ...mais la vie pour nous tous n'a pas été un long fleuve tranquille, des épreuves très douloureuses....mais nous étions tous les 4 et l'amitié toujours omniprésente pour Georges, Pierre, Thomas..
Nous serons toujours là.
Toi qui était si cher à mon père ....