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" à mi-chemin ...sur les pas de Cybèle "

8 novembre 2009

LE RETOUR...

.....en force ?
Pas vraiment !
Mes statistiques sont au ras des paquerettes...
Et le plus grave : mes idées sont bien malades ! Je déteste ce mois de novembre , je voudrais être une marmotte et hiberner ou une autruche pour enfoncer ma tête dans le sable...

Néant
Océan
Vent
Estampe
Mélancolie
Ballade
Regret
Errance

SOS !
Madame "Inspiration" revenez , j'ai besoin d'aide ; il faut que je retrouve mon "punch", mon imagination ..
Je ne dois pas décevoir mes ami(e)s, mes fidèles lecteurs/lectrices mais aussi tous ceux qui passent ne serait-ce qu'un instant sur mon "à-michemin" !

Juju, n'y a vu que du bleu

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A tous: je vous souhaite un bon dimanche , essayons déjà de voir la vie en bleu en attendant de la voir en rose !

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6 novembre 2009

juste un clin d'oeil du soir :

ASUSc'est lui mon nouveau compagnon

merci papa noyël .....

ASUSASUS

5 novembre 2009

Une bonne sélection de Canalblog aujourd'hui

http://tendancebleue.canalblog.com/archives/2009/11/04/15683414.html

pour ceux qui aiment la PHOTO

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à bientôt sur mon nouvel ordinateur personnel

le père Noël passe tôt cette année

bonne journée à tous

particulièrement

à Thierry !

2 novembre 2009

une immense pensée pour nos défunts en ce jour..+++

1/ l'info matérialiste du matin : " mon vieil ordi est mort , bien mort , il refuse de démarrer.."

2/pour ceux qui connaissent : La fouine a eu un accident de voiture ,mais "miracle" elle a l'air d'aller bien !!

3/aussi je pirate celui de mon Ray : "il ne va pas être content " !!! (:

4/comme je veux faire plaisir à un nouvel ami : domino's, je joins cette vidéo pour sa fille au si beau prénom !!

http://www.dailymotion.com/video/x52wwd_les-yeux-delsa_music

Les Yeux d'Elsa

sur ce !

pause obligatoire pendant quelques jours

pas de blog

pas de Facebook ...et finalement un vrai sevrage !!

bonne semaine à tous..

le changement d'ordinateur pour mimi était programmé : heureusement, hier le rdv était pris au vol avec mon informaticien adoré !


Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire
J'ai vu tous les soleils y venir se mirer
S'y jeter à mourir tous les désespérés
Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire

À l'ombre des oiseaux c'est l'océan troublé
Puis le beau temps soudain se lève et tes yeux changent
L'été taille la nue au tablier des anges
Le ciel n'est jamais bleu comme il l'est sur les blés

Les vents chassent en vain les chagrins de l'azur
Tes yeux plus clairs que lui lorsqu'une larme y luit
Tes yeux rendent jaloux le ciel d'après la pluie
Le verre n'est jamais si bleu qu'à sa brisure

Mère des Sept douleurs ô lumière mouillée
Sept glaives ont percé le prisme des couleurs
Le jour est plus poignant qui point entre les pleurs
L'iris troué de noir plus bleu d'être endeuillé

Tes yeux dans le malheur ouvrent la double brèche
Par où se reproduit le miracle des Rois
Lorsque le coeur battant ils virent tous les trois
Le manteau de Marie accroché dans la crèche

Une bouche suffit au mois de Mai des mots
Pour toutes les chansons et pour tous les hélas
Trop peu d'un firmament pour des millions d'astres
Il leur fallait tes yeux et leurs secrets gémeaux

L'enfant accaparé par les belles images
Écarquille les siens moins démesurément
Quand tu fais les grands yeux je ne sais si tu mens
On dirait que l'averse ouvre des fleurs sauvages

Cachent-ils des éclairs dans cette lavande où
Des insectes défont leurs amours violentes
Je suis pris au filet des étoiles filantes
Comme un marin qui meurt en mer en plein mois d'août

J'ai retiré ce radium de la pechblende
Et j'ai brûlé mes doigts à ce feu défendu
Ô paradis cent fois retrouvé reperdu
Tes yeux sont mon Pérou ma Golconde mes Indes

Il advint qu'un beau soir l'univers se brisa
Sur des récifs que les naufrageurs enflammèrent
Moi je voyais briller au-dessus de la mer
Les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa


Louis Aragon

Extrait de "Les Yeux d'Elsa"
édition Séghers.

1 novembre 2009

C'est notre Fête à Tous !

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saintsJuliette

Patrick

Thérèse

Rémi

Marilyn

Raymond

Jean

Denise

Marie

Daniel(le)

Gérard

Monique

Arlette

Brigitte

Eric,

Michèle, Michelle

Agathe

Olivier

Dominique

Matthieu

..............

et tous les saints du calendrier !3_saintsTous_les_saintsle_serviteur_de_dieu

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31 octobre 2009

Pour finir le mois : dédié à Jalhouse, Juju and co....

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ingenieur

Une courte pour les ingénieurs et autres bardés de diplômes

Cela sert à quoi les études ?????????????

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Un super-ingénieur se retrouve assis à côté d'une petite fille lors d'un vol

intercontinental.

L'ingénieur dit à la petite fille :

"Si on parlait un peu ensemble...

Il paraît que les voyages se passent beaucoup plus vite si on parle avec

quelqu'un".

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La petite fille le regarde et dit :

"D'accord, de quoi voulez vous qu'on parle ?".

L'homme dit : " Et si on parlait de physique nucléaire".

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La petite fille lui répond :

"Eh bien ... un chevreuil, une vache, un cheval mangent tous la même chose,

de l'herbe.... et pourtant le chevreuil fait des petites crottes,

la vache fait des bouses plates et le cheval de gros boulets verts,

comment expliquez vous cela ??? "

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L'ingénieur pantois,  réfléchit un instant, puis doit avouer :

"Ma foi  je ne saurais l'expliquer".

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Alors, sarcastique, la petite fille lui dit :

"Comment voulez vous parler de physique nucléaire alors que vous ne

maîtrisez même pas un petit problème de merde."

CONCLUSION :je vous laisse le soin de trouver la morale de cette petite histoire , cadeau de mon ami J-Y.

http://michele-gabriel.chez-alice.fr/pge34-024.html

un petit lien pour terminer et penser à demain !

30 octobre 2009

Toussaint : "c'est la mort qui console et qui fait vivre ".

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Victor HUGO (1802-1885)
(Recueil : L'année terrible)

Nos morts

Ils gisent dans le champ terrible et solitaire.
Leur sang fait une mare affreuse sur la terre ;
Les vautours monstrueux fouillent leur ventre ouvert ;
Leurs corps farouches, froids, épars sur le pré vert,
Effroyables, tordus, noirs, ont toutes les formes
Que le tonnerre donne aux foudroyés énormes ;
Leur crâne est à la pierre aveugle ressemblant ;
La neige les modèle avec son linceul blanc ;
On dirait que leur main lugubre, âpre et crispée,
Tâche encor de chasser quelqu'un à coups d'épée ;
Ils n'ont pas de parole, ils n'ont pas de regard ;
Sur l'immobilité de leur sommeil hagard
Les nuits passent ; ils ont plus de chocs et de plaies
Que les suppliciés promenés sur des claies ;
Sous eux rampent le ver, la larve et la fourmi ;
Ils s'enfoncent déjà dans la terre à demi
Comme dans l'eau profonde un navire qui sombre ;
Leurs pâles os, couverts de pourriture et d'ombre,
Sont comme ceux auxquels Ézéchiel parlait ;
On voit partout sur eux l'affreux coup du boulet,
La balafre du sabre et le trou de la lance ;
Le vaste vent glacé souffle sur ce silence ;
Ils sont nus et sanglants sous le ciel pluvieux.

Ô morts pour mon pays, je suis votre envieux.

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Pensée des morts

Alphonse de Lamartine

Voilà les feuilles sans sève
Qui tombent sur le gazon,
Voilà le vent qui s'élève
Et gémit dans le vallon,
Voilà l'errante hirondelle .
Qui rase du bout de l'aile :
L'eau dormante des marais,
Voilà l'enfant des chaumières
Qui glane sur les bruyères
Le bois tombé des forêts.

.........

Il jette par intervalle
Une heure de clarté pâle
Qu'on appelle encore un jour.

L'aube n'a plus de zéphire
Sous ses nuages dorés,
La pourpre du soir expire
Sur les flots décolorés,
La mer solitaire et vide
N'est plus qu'un désert aride
Où l'oeil cherche en vain l'esquif,
Et sur la grève plus sourde
La vague orageuse et lourde
N'a qu'un murmure plaintif.

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...........

Ainsi finissent nos jours !

C'est la saison où tout tombe
Aux coups redoublés des vents ;
Un vent qui vient de la tombe
Moissonne aussi les vivants :
Ils tombent alors par mille,

Comme la plume inutile
Que l'aigle abandonne aux airs,
Lorsque des plumes nouvelles
Viennent réchauffer ses ailes
A l'approche des hivers.

Toussaint

mort

.............
Leur tombe est sur la colline,
Mon pied la sait ; la voilà !
Mais leur essence divine,
Mais eux, Seigneur, sont-ils là ?
Jusqu'à l'indien rivage
Le ramier porte un message
Qu'il rapporte à nos climats ;
La voile passe et repasse,
Mais de son étroit espace
Leur âme ne revient pas.

Ah ! quand les vents de l'automne
Sifflent dans les rameaux morts,
Quand le brin d'herbe frissonne,
Quand le pin rend ses accords,
Quand la cloche des ténèbres
Balance ses glas funèbres,
La nuit, à travers les bois,
A chaque vent qui s'élève,
A chaque flot sur la grève,
Je dis : N'es-tu pas leur voix?

mort

Du moins si leur voix si pure
Est trop vague pour nos sens,
Leur âme en secret murmure
De plus intimes accents ;
Au fond des coeurs qui sommeillent,
Leurs souvenirs qui s'éveillent
Se pressent de tous côtés,
Comme d'arides feuillages
Que rapportent les orages
Au tronc qui les a portés !

..........................

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C'est une jeune fiancée
Qui, le front ceint du bandeau,
N'emporta qu'une pensée
De sa jeunesse au tombeau ;
Triste, hélas ! dans le ciel même,
Pour revoir celui qu'elle aime
Elle revient sur ses pas,
Et lui dit : Ma tombe est verte !
Sur cette terre déserte
Qu'attends-tu ? Je n'y suis pas !
.........................

C'est l'ombre pâle d'un père
Qui mourut en nous nommant ;
C'est une soeur, c'est un frère,
Qui nous devance un moment ;
Sous notre heureuse demeure,
Avec celui qui les pleure,
Hélas ! ils dormaient hier !
Et notre coeur doute encore,
Que le ver déjà dévore
Cette chair de notre chair !

L'enfant dont la mort cruelle
Vient de vider le berceau,
Qui tomba de la mamelle
Au lit glacé du tombeau ;
Tous ceux enfin dont la vie
Un jour ou l'autre ravie,
Emporte une part de nous,
Murmurent sous la poussière :
Vous qui voyez la lumière,
Vous souvenez-vous de nous ?
.............................

En avançant dans notre obscur voyage,
Du doux passé l'horizon est plus beau,
En deux moitiés notre âme se partage,
Et la meilleure appartient au tombeau !

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......................................

Ils t'ont prié pendant leur courte vie,
Ils ont souri quand tu les as frappés !
Ils ont crié : Que ta main soit bénie !
Dieu, tout espoir ! les aurais-tu trompés ?

Et cependant pourquoi ce long silence ?
Nous auraient-ils oubliés sans retour ?
N'aiment-ils plus ? Ah ! ce doute t'offense !
Et toi, mon Dieu, n'es-tu pas tout amour ?

Mais, s'ils parlaient à l'ami qui les pleure,
S'ils nous disaient comment ils sont heureux,
De tes desseins nous devancerions l'heure,
Avant ton jour nous volerions vers eux.

...................................................

Sont-ils noyés dans l'éternelle flamme ?
Ont-ils perdu ces doux noms d'ici-bas,
Ces noms de soeur et d'amante et de femme ?
A ces appels ne répondront-ils pas ?

Non, non, mon Dieu, si la céleste gloire
Leur eût ravi tout souvenir humain,
Tu nous aurais enlevé leur mémoire ;
Nos pleurs sur eux couleraient-ils en vain ?

Ah ! dans ton sein que leur âme se noie !
Mais garde-nous nos places dans leur cœur ;
Eux qui jadis ont goûté notre joie,
Pouvons-nous être heureux sans leur bonheur ?

..........................................................

Ils furent ce que nous sommes,
Poussière, jouet du vent !
Fragiles comme des hommes,
Faibles comme le néant !
Si leurs pieds souvent glissèrent,
Si leurs lèvres transgressèrent
Quelque lettre de ta loi,
Ô Père! ô juge suprême !
Ah ! ne les vois pas eux-mêmes,
Ne regarde en eux que toi !

........................................................
Mais toi, Seigneur, tu possèdes
Ta propre immortalité !
Tout le bonheur que tu cèdes
Accroît ta félicité !
Tu dis au soleil d'éclore,
Et le jour ruisselle encore !
Tu dis au temps d'enfanter,
Et l'éternité docile,
Jetant les siècles par mille,
Les répand sans les compter !

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Les mondes que tu répares
Devant toi vont rajeunir,
Et jamais tu ne sépares
Le passé de l'avenir ;
Tu vis ! et tu vis ! les âges,
Inégaux pour tes ouvrages,
Sont tous égaux sous ta main ;
Et jamais ta voix ne nomme,
Hélas ! ces trois mots de l'homme :
Hier, aujourd'hui, demain !

Chaque semaine compte deux jours pour lesquels nous ne devrions
pas nous faire de souci, deux jours
où il ne nous faudrait connaître ni crainte, ni appréhension.

Le premier jour, c'est hier, qui porte le fardeau de ses soucis, de ses erreurs,
de ses fautes, de ses bévues, de ses souffrances et de ses chagrins.
Hier nous a échappé à tout jamais.
Tout l'or du monde ne pourrait le faire renaître.
Nous ne pouvons défaire les actes accomplis, les paroles prononcées.
Hier est un jour révolu.

L'autre jour qu'il convient de mettre à l'abri des soucis,
c'est demain, plein de grandes promesses,
de piètres résultats, de malheurs possibles et de fardeaux.
Demain échappe à notre emprise.
Jusqu'à son lever, nous ne pouvons miser sur rien,
puisque demain n'a pas vu le jour.
Le soleil se lèvera inexorablement dans la splendeur
ou derrière un voile de nuages. .

Il ne nous reste donc qu'aujourd'hui.
Tous nous pouvons livrer bataille pendant une petite journée.
Nous ne faiblissons et ne chavirons que si le poids d'hier et de demain
- ces deux terribles éternités - s'ajoutent aux inquiétudes d'aujourd'hui.

Ce ne sont pas les expériences d'aujourd'hui qui nous désespèrent,
c'est l'amertume du remords de la veille et la crainte de demain.

À CHAQUE JOUR SUFFIT SA PEINE ! GrecoOrgaz

Ô Père de la nature,
Source, abîme de tout bien,
Rien à toi ne se mesure,
Ah ! ne te mesure à rien !
Mets, à divine clémence,
Mets ton poids dans la balance,
Si tu pèses le néant !
Triomphe, à vertu suprême !
En te contemplant toi-même,
Triomphe en nous pardonnant !

hier_aujourd_hui_demain

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PS/ j'ai allégé le 2ème poème !

29 octobre 2009

petite parenthèse dans ce monde foufoufou ! + POURQUOI ?

asterix09un anniversaire de poids !

"L'anniversaire d'Astérix et d'Obélix"
Albert Rene

une BD "culte"

flash info ............

+++pour le POURQUOI ?

http://juliette03.over-blog.org/

27 octobre 2009

Arthur Rimbaud et mes états d'âme......

arc_en_ciel(Jean Nicolas Arthur Rimbaud) est un poète français, né le 20 octobre 1854 à Charleville dans les Ardennes, et mort le 10 novembre 1891 à l'hôpital de la Conception à Marseille.

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en cliquant sur l'image : la source s'affiche !

Le bateau ivre

Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.

J'étais insoucieux de tous les équipages,
Porteur de blés flamands ou de cotons anglais.
Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages,
Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais.

Dans les clapotements furieux des marées,
Moi, l'autre hiver, plus sourd que les cerveaux d'enfants,
Je courus ! Et les Péninsules démarrées
N'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.

La tempête a béni mes éveils maritimes.
Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots

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cadeau de Saadou : blog ,

http://le-bouchon-sur-l-eau.over-blog.com/

 

   

Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes,
Dix nuits, sans regretter l'oeil niais des falots !

Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sûres,

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L'eau verte pénétra ma coque de sapin
Et des taches de vins bleus et des vomissures
Me lava, dispersant gouvernail et grappin.

Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème
De la Mer, infusé d'astres, et lactescent,

Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême
Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;

Où, teignant tout à coup les bleuités, délires
Et rhythmes lents sous les rutilements du jour,
Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres,

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Fermentent les rousseurs amères de l'amour !

Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes
Et les ressacs et les courants : je sais le soir,
L'Aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes,

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Et j'ai vu quelquefois ce que l'homme a cru voir !

J'ai vu le soleil bas, taché d'horreurs mystiques,
Illuminant de longs figements violets,
Pareils à des acteurs de drames très antiques
Les flots roulant au loin leurs frissons de volets !

J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies,
Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs,
La circulation des sèves inouïes,
Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !


J'ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries
Hystériques, la houle à l'assaut des récifs,
Sans songer que les pieds lumineux des Maries
Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs !



J'ai heurté, savez-vous, d'incroyables Florides
Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux
D'hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides

Sous l'horizon des mers, à de glauques troupeaux !

J'ai vu fermenter les marais énormes, nasses
Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan !
Des écroulements d'eaux au milieu des bonaces,
Et les lointains vers les gouffres cataractant !

Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises !
Échouages hideux au fond des golfes bruns
Où les serpents géants dévorés des punaises

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Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums !

J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades
Du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants.

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- Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades
Et d'ineffables vents m'ont ailé par instants.

Parfois, martyr lassé des pôles et des zones,
La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux
Montait vers moi ses fleurs d'ombre aux ventouses jaunes
Et je restais, ainsi qu'une femme à genoux...

Presque île, ballottant sur mes bords les querelles
Et les fientes d'oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds.
Et je voguais, lorsqu'à travers mes liens frêles
Des noyés descendaient dormir, à reculons !

Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses,
Jeté par l'ouragan dans l'éther sans oiseau,
Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses
N'auraient pas repêché la carcasse ivre d'eau ;


Libre, fumant, monté de brumes violettes,

violettes
Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur
Qui porte, confiture exquise aux bons poètes,
Des lichens de soleil et des morves d'azur ;

Qui courais, taché de lunules électriques,
Planche folle, escorté des hippocampes noirs,

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Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques
Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ;

Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues
Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais,
Fileur éternel des immobilités bleues,
Je regrette l'Europe aux anciens parapets !

J'ai vu des archipels sidéraux ! et des îles
Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur :
- Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t'exiles,
Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ?

Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes.
Toute lune est atroce et tout soleil amer :
L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes.
Ô que ma quille éclate ! Ô que j'aille à la mer !

vagues
Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache
Noire et froide où vers le crépuscule embaumé
Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche

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Un bateau frêle comme un papillon de mai.

Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames,
Enlever leur sillage aux porteurs de cotons,

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Ni traverser l'orgueil des drapeaux et des flammes,
Ni nager sous les yeux horribles des pontons.

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Je suis comme ce bateau ivre, qui est échoué sur une plage
Je vais attendre , qu'une vague m'emporte
Au loin , vers un autre rivage
Ce soir , j'ai retrouvé un ange gardien
Qui ,avec quelques mots tibétains
A su me redonner , la force de continuer
De ne pas partir à la dérive
Comme un bouchon sur l'eau...

Je lui dédie ce post , elle est caissière dans une grande surface " Françoise ".
Elle est toujours à l'écoute....

cerisier

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ce 29 octobre , je vous invite d'aller voir ici :

http://lesmotsdepascale.canalblog.com/archives/2009/10/28/

26 octobre 2009

Regardez . Ecoutez. Attendre....

LA PENSEE DU JOUR

L'espoir nous donne des ailes
mais ne nous montre pas comment voler.
Leonid Sukhorukov
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http://gauterdo.com/ref/tt/trouver.dans.ma.vie.html

images persos

lien : cadeau de mon ami Patrick

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" à mi-chemin ...sur les pas de Cybèle "
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