Oui ! Nous pouvons être inquiets ...Vous ne lirez peut-être pas TOUT , mais je pense utile de s'informer !
Préambule : "si vous ne lisez pas tout, je m'en moque un peu; mais je voudrais avec cette publication vous informer et vous ouvrir les yeux sur ce virus qui risque d'envahir de nombreux pays à une vitesse galopante ! Aussi vous êtes libres de fuir en courant ! ".
Mes sources Wikipédia ( j'ai extrait quelques passages ).
Les images du Web.
Histoire
Le virus Ebola a été nommé ainsi en référence à une rivière passant près de la ville de Yambuku, dans le Nord de la République démocratique du Congo, alors appelée Zaïre.
C'est à l'hôpital de cette localité que le premier cas de fièvre hémorragique Ebola fut identifié, en septembre 1976 par le médecin belge Peter Piot de l'Institut de médecine tropicale d'Anvers2,3, annonçant une première épidémie qui allait alors toucher 318 personnes et en tuer 280.
Réservoirs
Le réservoir naturel du virus Ebola pourrait être des chauves-souris, notamment l'espèce de la roussette d'Égypte33. Des anticorps d'ebolavirus Zaïre ont été détectés dans le sérum de trois espèces de chauves-souris frugivores tropicales : Hypsignathus monstrosus34, Epomops franqueti35 et Myonycteris torquata36. Le virus n'a cependant jamais été détecté chez ces animaux37. Si les chauves-souris frugivores de la famille des ptéropodidés constituent vraisemblablement le réservoir naturel du virus Ebola38,39, on a trouvé des éléments génétiques de filovirus dans le génome de certains petits rongeurs, de chauves-souris insectivores, de musaraignes, de tenrecidés voire de marsupiaux40, ce qui tendrait à prouver une interaction de plusieurs dizaines de millions d'années entre ces animaux et les filovirus.
Les chauves-souris seraient ainsi des porteurs sains et contribueraient significativement au réservoir naturel du virus Ebola. On pensait jusqu'à présent qu'elles contaminaient d'abord un autre animal avant que le virus n'atteigne les populations humaines, mais elles pourraient également contaminer les humains directement : selon l'IRD, dans certaines circonstances, des chauves-souris pourraient en effet transmettre directement le virus Ebola à l’homme41.
Les porcs domestiques sont sensibles aux virus Ebola par infection des muqueuses42. Ils développent alors une maladie respiratoire grave pouvant être confondue avec d'autres maladies respiratoires porcines, associée à une effusion de charge virale élevée dans l'environnement, exposant les porcs sains à l'infection42.
Écoépidémiologie
Le cycle du virus dans la nature est encore mal connu. On sait qu'il affecte certains grands singes43 et les chauves-souris. L'hypothèse est la suivante :
- les chauves-souris sont porteuses saines ;
- les chauves-souris contaminent les singes ;
- les humains chassent en forêt, et se font contaminer, par exemple en « mangeant de la viande de brousse contaminée »44, ou en rencontrant les singes, ou encore en mangeant des chauves-souris comme l'Hypsignathus monstrosus.
Pouvoir pathogène
La période d’incubation varie de 2 à 21 jours, le plus souvent de 4 à 9 jours45. Une semaine après le début des symptômes, les virions envahissent le sang et les cellules de la personne infectée. Les cellules les plus concernées sont les monocytes, les macrophages et les cellules dendritiques. La progression de la maladie atteint généralement le fonctionnement des organes vitaux, en particulier des reins et du foie. Ceci provoque des hémorragies internes importantes. La mort survient, peu de temps après, par défaillance polyviscérale et choc cardio-respiratoire.
Le virus Ebola sature tous les organes et les tissus à l’exception des os et des muscles moteurs. Il se forme d’abord de petits caillots de sang diffus dans l'ensemble des vaisseaux par coagulation intravasculaire disséminée, dont le mécanisme n'est pas clair46. Les caillots se collent ensuite aux parois des vaisseaux sanguins pour former un « pavage ». Plus l’infection progresse, plus les caillots sont nombreux, ce qui bloque les capillaires. Finalement, ils deviennent si nombreux qu’ils bloquent l’arrivée sanguine dans les divers organes du corps. Quelques parties du cerveau, du foie, des reins, des poumons, des testicules, de la peau et des intestins se nécrosent alors car elles souffrent d'un manque de sang oxygéné.
Une des particularités du virus Ebola est la brutalité avec laquelle il s’attaque aux tissus conjonctifs. Il provoque aussi des taches rouges appelées pétéchies résultant d'hémorragies sous-cutanées. Il affecte le collagène de la structure de la peau. Les sous-couches de la peau meurent et se liquéfient ce qui provoque des bulles blanches et rouges dites maculopapulaires. À ce stade, le simple fait de toucher la peau la déchire tant elle est amollie.
Le virus provoque une réaction inflammatoire importante mais certaines protéines virales semblent inhiber l'interféron47.
Modes de transmission
Le contact direct avec les liquides organiques (sang, sperme, cyprine, excrétions, salive) d’une personne infectée est la principale voie de contamination interhumaine. Les risques de propagation parmi le personnel hospitalier sont très élevés, particulièrement si la stérilisation du matériel n’est pas assurée. Dans les zones endémiques, des manques en matière d'hygiène et de sécurité ont causé la mort de plusieurs médecins et infirmiers lors d'épidémies et favorisent les contaminations nosocomiales.
La transmission du virus peut aussi s’effectuer par contacts étroits du malade avec ses proches. On entend par contacts étroits des contacts directs avec les liquides organiques d’une personne infectée, qu’elle soit vivante ou décédée. Les rituels funéraires de certains peuples d'Afrique centrale, consistant à laver le corps, puis à se rincer les mains dans une bassine commune, ont souvent favorisé la propagation du virus à travers la famille et les amis du défunt. Des cas de transmission par le sperme se sont déjà produits jusqu’à sept semaines après la guérison clinique du malade. La transmission peut se produire chez des personnes ayant manipulé des primates infectés par le virus, morts ou vivants : cas des singes, probablement du genre Cercopithecus, vendus comme viande de brousse sur les marchés en République démocratique du Congo. Lorsque les chauves-souris frugivores sont particulièrement abondantes, comme à Abidjan, et où elles sont un gibier très prisé, cet animal devient une source grave d'infection.
En laboratoire, des primates non humains ont été infectés à la suite d’une exposition à des particules aérosolisées du virus provenant du porc, mais une transmission par voie aérienne n’a pas été démontrée entre primates non humains. Des porcs ont excrété le virus dans leurs sécrétions rhinopharyngées et leurs selles après une inoculation expérimentale48.
Selon les conclusions de l'OMS à la date d'octobre 2014, les liquides les plus infectieux sont actuellement le sang, les selles et le vomi. Le virus ayant également été détecté dans le lait maternel, l’urine et le sperme. La salive et les larmes peuvent également représenter un risque, bien que les données scientifiques ne soient actuellement pas concluantes selon l'OMS49.
À l'inverse, le virus entier vivant n’a jamais été isolé dans la sueur et la propagation du virus par la toux et les éternuements est « rare voire inexistante » selon les observations actuelles de l'OMS, entre autre les données épidémiologiques de la flambée actuelle ne correspondent pas aux caractéristiques des virus transmis par voie aérienne, comme ceux de la rougeole et de la varicelle, ou du bacille de la tuberculose49.
L'OMS indique par ailleurs que le virus peut rester présent dans le sperme pendant au moins 70 jours voire jusqu'à plus de 90 et que le virus n'est vraisemblablement présent dans la salive qu'aux stades avancés de la maladie49.
Symptômes
La maladie à virus Ebola se caractérise par une soudaine montée de fièvre accompagnée d'une fatigue physique, de douleurs musculaires, de céphalées ainsi que de maux de gorge. Débutent ensuite les diarrhées, les vomissements, les éruptions cutanées et l’insuffisance rénale et hépatique. Des hémorragies internes et externes surviennent ensuite, suivies du décès par choc cardio-respiratoire dans 50 à 90 % des cas. Les signes hémorragiques peuvent être très frustes à type d’hémorragies conjonctivales. Elles peuvent aussi être profuses à type d’hématémèse et de melæna. La contagiosité des malades est donc très variable bien qu’il ne suffise que de 5 à 10 particules virales d'Ebola pour déclencher une amplification extrême du virus dans un nouvel hôte.
La durée d’incubation (le temps écoulé entre l’infection et l’apparition des symptômes) varie de 2 à 21 jours mais elle est dans la plupart des cas de 4 à 9 jours45.
Le décès survient dans un tableau de choc avec défaillance multi-viscérale, au bout de 6 à 16 jours37. Les cas non mortels peuvent entraîner des séquelles neurologiques, hépatiques ou oculaires. L'espèce ebolavirus Zaïre semble plus dangereuse que l'espèce ebolavirus Soudan, avec une mortalité atteignant 60 à 90 % des cas37.
Traitement
La maladie causée par le virus est fatale dans 20 % à 90 % des cas50. Cette large différence est due au fait que le virus Ebola est particulièrement dangereux en Afrique, où les soins sont limités et difficiles à fournir aux populations. Si le virus ne dispose d'aucun traitement spécifique, de nombreux traitements symptomatiques (réanimation, réhydratation, transfusion...) peuvent permettre d'éviter le décès du patient51.
Un vaccin vivant atténué expérimental donne des résultats encourageants chez le singe52. Il a été administré en mars 2009 à une chercheuse travaillant sur le virus, après une possible contamination accidentelle. L'évolution en a été favorable53.
D'autres pistes sont en cours d'exploration chez l'animal : utilisation d'une protéine inhibitrice d'un facteur de la coagulation54 ou inhibition de l'ARN polymérase virale par des ARN interférents55. Un sérum, composé d'anticorps monoclonaux produits par des plants de tabac PGM appelé ZMapp56 de la firme américaine Mapp Biopharmaceutical, est administré avec succès, de façon expérimentale en août 2014, sur deux patients américains infectés. Et les États-Unis ont partiellement levé des restrictions sur un autre traitement expérimental de la société canadienne Tekmira, mais sa mise sur le marché pourrait prendre plusieurs mois. Les japonais ont eux aussi un traitement expérimental qui fonctionnerait sur le virus Ebola même 6 jours après infection et ce sur les souris, les tests sur les primates n'ont pas encore été faits et le Nigeria devrait bientôt recevoir un petit stock de ce produit utilisé pour traiter la grippe et qui fonctionne sur la Fièvre du Nil, la Fièvre Jaune et la Fièvre Aphteuse.
La lamivudine, molécule anti-HIV disponible en quantité en Afrique, est en cours de test pour soigner Ebola57.
Épidémie 2013-2014
Cette épidémie, commencée en décembre 2013, est parfois qualifiée d'« atypique », parce que non maîtrisée76. En juillet 2014, elle évoluait de manière préoccupante en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone. Le 20 août 2014, 844 décès étaient officiellement confirmés comme dus au virus77. Une flambée s’est déclarée dans le district de Boende (région isolée de la province de l'Équateur, en République démocratique du Congo) puis s'est éteinte78. Une autre flambée (avec de premiers cas relevés en mars 2014, sans lien avec l'autre épidémie) s'est étendue en Afrique de l'Ouest en devenant, selon l'OMS, en quelques mois « la plus importante et la plus complexe depuis la découverte du virus en 1976. Elle a produit plus de cas et de décès que toutes les précédentes flambées réunies. Cette flambée a également comme particularité de s’être propagée d’un pays à l’autre, partant de la Guinée pour toucher la Sierra Leone et le Libéria (en traversant les frontières terrestres), le Nigeria (par l’intermédiaire d’un seul voyageur aérien)78. »
Le séquençage des gènes du virus (2014WA) de cette épidémie en Afrique de l'Ouest a montré 98 % d'homologie avec le virus Zaïre Ebola. Le taux de létalité serait de 55 % dans les pays touchés79. Selon les données disponibles, la transmission en période d'incubation est très peu probable hormis par contact direct avec le sang, les sécrétions, et/ou d'autres fluides corporels de personnes infectées mortes ou vivantes79. L'OMS rappelle que la durée d'incubation peut atteindre 21 jours et que le sperme et le lait maternel peuvent être vecteur du virus et que « le sperme peut continuer de transmettre le virus jusqu’à sept semaines après la guérison clinique78 ».
La gestion du risque pandémique se fait à l'échelle mondiale sous l'égide de l'OMS80. Début octobre 2014, une étude basée sur une modélisation réactualisée presque en temps réel81 du risque pandémique lié au trafic aérien, dont de premiers résultats ont été publiés dans PLOS82 attire l'attention sur les risques d'introduction du virus en Europe et en France. Si le trafic aérien était resté normal, il y aurait 75 % de risques que la France soit touchée dans les vingt jours, mais selon Alessandro Vespignani, de l'université Northeastern de Boston, grâce à la réduction de 80 % du transport aérien en provenance des pays touchés, ce risque tombe à 20 %83. Simon Cauchemez, de l'Institut Pasteur rappelle qu'un cas importé ne suffit pas à définir le déclenchement d'une épidémie (il peut être détecté, isolé, et éventuellement guéri sans contagion)83.
Selon l'OMS il faut, pour chaque nouveau cas, « mettre en œuvre un ensemble d’interventions : prise en charge des cas, surveillance [durant 21 jours] et recherche des contacts, services de laboratoire de qualité, inhumations sans risque et mobilisation sociale. La participation de la communauté est essentielle pour juguler les flambées. La sensibilisation aux facteurs de risque de l’infection par le virus Ebola et aux mesures de protection possibles est un moyen efficace pour réduire la transmission chez l’homme78. »
Le 6 octobre 2014, Ebola a officiellement tué 3 439 personnes (pour 7 478 malades déclarés en Afrique de l'Ouest, selon l’OMS84).
Ce jour là, un premier cas de malade ayant contracté le virus hors d'Afrique est signalé : Il s'agit d'une espagnole de 44 ans, aide-soignante dans l'hôpital Carlos III de Madrid où deux missionnaires catholiques espagnols sont morts d'Ebola (Manuel Garcia Viejo de Sierra et Miguel Pajares) après avoir été infecté en Sierra Leone et rapatriés en Espagne. Elle était partie en congé après le décès du frère Garcia Viejo le 25 septembre et a éprouvé les premiers symptomes le 30 septembre, puis a insisté pour subir les tests de détection du virus Ebola, alors que sa fièvre n'était pas encore très importante. Elle a été placée en quarantaine et transférée à l'hôpital Carlos III.
Le 8 octobre 2014, Thomas Eric Duncan, le premier patient atteint d’Ebola à avoir été diagnostiqué hors d’Afrique, est décédé à Dallas où il était hospitalisé, à l'age de 42 ans85.
Mutation
Selon l'OMS, les risques actuels de mutation importante, incluant de nouveaux modes de transmissions, sont faibles. Les scientifiques ne connaissant aucun virus dont le mode de transmission ait radicalement changé jusqu'à présent. L'OMS indique comme exemple que le virus H5N1 de la grippe aviaire, qui entraîne des cas chez l’être humain depuis 1997 et qui est devenu endémique parmi les poulets et les canards dans de grandes parties de l’Asie a circulé chez des milliards d’oiseaux en plus de deux décennies sans que son mode de transmission ne change notablement.
L'OMS en conclut que l’idée selon laquelle le virus Ebola pourrait muter et se propager facilement d’une personne à l’autre par voie aérienne « n’est que pure spéculation qui ne repose sur aucune donnée probante »49.
Bioterrorisme
En 1992, la secte japonaise Aum Shinrikyō, profitant d'une épidémie, tente en vain de se procurer le virus Ebola au Zaïre, lors d'une mission « humanitaire » menée par le gourou en personne avec quarante autres membres de la secte86. Considéré comme particulièrement dangereux, ce virus est soumis dans la plupart des pays à des dispositions spécifiques de sécurité. En France, toute autorisation de recherche sur celui-ci est délivrée par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), après examen du casier judiciaire ; le fichier Sambiosec de l'ANSM-PS, auquel peuvent avoir accès les agences de maintien de l'ordre, recense les diverses recherches et utilisations en cours.
L'épidémie de 2014 a fait l'objet de plusieurs interprétations sur le thème de la théorie du complot87.
Enfin pour avoir les dernières informations, le lien en rouge ci-desous !