Une poésie d'Alain GURLY .....en ce jour "J".
Tu vois, moi je croyais que la vie était lente,
Qu'on avait bien le temps de tout apprivoiser,
De beaucoup travailler et de se reposer
Dans des journées d'amour, sereines et riantes.
Je croyais que la vie n'était pas qu'une attente,
Qu'aux parfums de l'espoir on pouvait se griser,
Qu'au seuil de l'avenir on pouvait s'amuser
Et que l'homme est heureux du rêve qui le hante.
Mais le temps passe et court, inutile et paisible,
Indifférent aux jours, à nos coeurs insensible,
Impassible, à pas lents, il se lasse de nous.
Et j'ignorais, tu vois, qu'il est toujours trop tard,
Jusqu'à ce jour où vint le malheur, ce jour où
Je me couchais enfant, je me levais vieillard...
Je dédie cette poésie à ma maman
qui ce jour rencontrera
un psy
un médecin
une responsable pour un hébergement temporaire
pas facile tout cela
mais il le faut
pour elle surtout
pour nous aussi
que celui ou celle qui connaît la bonne solution, la solution miracle qu'il ou qu'elle se manifeste
je me souviens de ces mots
"mum doit rester avec toi"
je n'ai pas oublié
pour moi c'est "maman"
pour Rémi "mémé Ninette"
&
alors ?
elle est malheureuse, pleure, implore la mort...
&
pourtant ! ?
cette photo fait planer le doute !