C'est l'HIVER ! GRRRRR ! Screugneugneu...
Sur un site...
En effet ,je navigue de mes cartes de voeux "pure tradition", à mon ordinateur , je vous livre en copier/coller ce que je viens de lire !
(auteur Christophe Lucet)
Le coin des artistes et des poètes n'est pas
tendre avec l'hiver
Il neige, et voici convoquée à nos mémoires la retraite de Russie vue par le Hugo des « Châtiments » : « Il neigeait. On était vaincu par sa conquête. / Pour la première fois l'aigle baissait la tête. » Les premiers vers de « L'Expiation » font sentir la griffe de l'hiver : « Deux ennemis ! le czar, le nord. Le nord est pire. [...] Il neigeait. L'âpre hiver fondait en avalanche. /Après la plaine blanche une autre plaine blanche. [...] Sur le verglas, dans des lieux inconnus, on n'avait pas de pain et on allait pieds nus. »
Le Latium n'est pas l'Ukraine mais dans ses « Géorgiques », Virgile connaît l'hiver où « jamais le soleil ne dissipe les ombres pâlissantes ». Au chant III, le poète latin nous fait frémir : « Partout l'airain se fend et les vêtements se roidissent sur le corps, on coupe avec des haches le vin jadis liquide, l'haleine congelée se durcit et se fixe aux barbes hérissées. »
Et lorsque les Nordiques parlent du « Crépuscule des dieux » dans la légende du « Ragnarök » qui inspira Richard Wagner, ils imaginent le pire : « Froid noir et vent mordant et le Soleil ne luira point. Il y aura trois hivers à la file et pas d'été entre- temps. »
C'est aussi un cauchemar que vit Franz Schubert dans l'hiver 1827 : malade, sans toit et sans ressources, le musicien assiste brisé aux obsèques de Beethoven. C'est pourtant dans « l'hiver de son âme », seul, loin de ses amis, que l'Autrichien, dans le mode mineur, compose les 24 mélodies du « Voyage d'hiver », un sommet du Lied romantique...
La mémoire du froid
1709
Cette année symbolise dans la mémoire collective ces temps où hiver rimait avec grande misère dans les campagnes.
Deux mois durant, la température oscillera dans tout le pays, Sud-Ouest compris, entre - 17 et - 23 degrés.
1956
Les anciens parlent encore de l'« enfer blanc », la quinzaine polaire du 10 au 25 février, quand la Garonne charriait des glaçons, que le lac de Carcans et le nord du bassin d'Arcachon étaient gelés et les Landes couvertes de 40 centimètres de neige.
Le tout sous des températures qui descendirent à 20 degrés sous zéro dans la région.
Mais aussi ailleurs ...
et moi , je recommence juste à marcher dans les rues verglacées de Condrieu , depuis je déteste la neige, le verglas ! ! OUI !
L'hiver 1962-1963 (avec un - 22 degrés relevé début février dans le Périgord et un chalutier coulé par le gel dans le port de La Rochelle) fut de glace, les millésimes 1975 et 1979 aussi.
Et deux hivers de suite, en 1985 et 1986, la région, prise dans la neige et un froid sibérien, s'est remémorée le grand événement survenu trente ans plus tôt. Mais en 582, dit-on, les loups étaient entrés dans Bordeaux...
Mais toutes ces informations, même si elles sont orientées "Sud-Ouest", restent très intéressantes.
Je disais donc , qu'aujourd'hui , dimanche tellement gris que j'ai décidé de me remettre aux cartes de voeux traditionnelles, je brise les vieilles frontières, car ces cartes viennent d'Allemagne et sont "très rétros". Comme dit mon époux :" tu pourrais écrire à la Terre entière avec tes cartes que tu gardes précieusement " . Alors pour tout dire : celles-ci ont une histoire, mon amie Annie (Roanne -Villerest) était prof d'allemand et m'avait offert un bloc de cartes postales (jamais entamé) , j'ai bonne mine , car les formules sont en allemand et je n'ai pas envie de me creuser la tête à traduire...c'est le geste qui compte.
Certains auront la surprise d'en voir arriver une !