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" à mi-chemin ...sur les pas de Cybèle "
12 janvier 2008

Laissons aux vieilles pierres tous leurs secrets..

sylvanes_gite_marcelou ..Car elles ont une âme ces maisons là !

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11 janvier 2008

La maison à Montceaux .

DSCN4185

Montceaux , joli petit village de l'Ain qui bouillonne pour moi en souvenirs.DSCN4176

Elle en a vu des travaux, je plaisante toujours Mathilde , car l'écurie , c'est la cuisine maintenant, et quand j'y vais je dis à Romain et Mathilde : "çà sent la vache" !

Stéphane (le papa) mon ancien élève de 5ème au collège Emile Zola de Belleville...il m'avait dit un jour "si vous vendez votre petite maison de Montceaux, vous me le direz" ..chose promise, chose faite , sur la photo fiston : Romain.

Stéphane a fait un vrai travail de romain !!DSCN4168 

Le pré avec en bas un moulin, je l'ai descendu  et monté ce pré !Et une photo aussi du château de La Bâtie, où enfants nous allions voir s'il y avait encore des esprits ou des fantômes.. DSCN4181DSCN0433

11 janvier 2008

La maison

La maison
Vidéo envoyée par Patlesarthois

Un peu de paix , pour finir cette semaine, ce médecin chante la vie. Qui n'est pas attaché à sa maison ? Qui n'a pas une maison d'enfance pleine de souvenirs , heureux ou malheureux ? Il faut penser aussi aux SDF. Prions pour qu'ils trouvent un toit , une MAISON.

9 janvier 2008

Une femme à qui je veux rendre hommage 1908/2008 : 1 siècle.

Simone de Beauvoir

Beauvoir_gr

Chronologie 

Simone de Beauvoir est née à Paris le 9 janvier 1908. Elle fit ses études jusqu'au baccalauréat dans le très catholique Cours Désir. Agrégée de philosophie en 1929, elle enseigne à Marseille, Rouen et Paris jusqu'en 1943. "Quand prime le spirituel" fut achevé bien avant la guerre de 1939, mais ne paraîtra qu'en 1979. C'est "L'Invitée" (1943) qu'on doit considérer comme son véritable début littéraire. Viennent ensuite "Le sang des autres" (1945); "Tous les hommes sont mortels" (1946); "Les Mandarins", roman qui lui vaut le prix Goncourt en 1954, "Les Belles Images" (1966) et "La femme rompue" (1968).

Outre le célèbre "Deuxième Sexe" paru en 1949, et devenu l'ouvrage de référence du mouvement féministe mondial, l'oeuvre théorique de Simone de Beauvoir comprend de nombreux essais philosophiques ou polémiques, "Privilèges", par exemple (1955), réédité sous le titre du premier article "Faut-il brûler Sade?" et " La vieillesse" (1970). Elle a écrit, pour le théatre, "Les bouches inutiles" (1945) et a raconté certains de ses voyages dans "L'Amérique au jour le jour" (1948) et "La longue marche" (1957).

Après la mort de Sartre, Simone de Beauvoir a publié "La cérémonie des Adieux" (1981) et "Lettres au Castor" (1983) qui rassemblent une partie de l'abondante correspondance qu'elle reçut de lui. Jusqu'au jour de sa mort, le 14 avril 1986, elle a collaboré activement à la revue fondée par elle et Sartre, "Les Temps Modernes", et manifesté sous des formes diverses et innombrables sa solidarité totale avec le féminisme. (Tiré du livre Mémoires d'une jeune fille rangée)

Simone de Beauvoir par elle-même

"On a forgé de moi deux images. Je suis une folle, une demi-folle, une excentrique [...] J'ai les moeurs les plus dissolues; une communiste racontait, en 45, qu'à Rouen, dans ma jeunesse, on m'avait vue danser nue sur des tonneaux; j'ai pratiqué tous les vices avec assiduité, ma vie est un carnaval, etc." (La force des choses)

"Souliers plats, chignon tiré, je suis une cheftaine, une dame patronnesse, une institutrice (au sens péjoratif que la droite donne à ce mot). Je passe mon existence dans les livres et devant ma table de travail, pur cerveau. [...] Rien n'interdit de concilier les deux portraits. [...] L'essentiel est de me présenter comme une anormale." (Ibid)

" Économiquement je suis une privilégiée. Certains censeurs me reprochent cette aisance: des gens de droite, bien entendu; jamais à gauche on ne fait grief de sa fortune à un homme de gauche, fût-il milliardaire; on lui sait gré d'être de gauche. L'idéologie marxiste n'a rien à voir avec la morale évangélique, elle ne réclame à l'individu ni ascèse, ni dénuement: à vrai dire, elle se fou de sa vie privée." (Ibid)

La force de l'écriture

"[...] Le fait est que je suis écrivain: une femme écrivain, ce n'est pas une femme d'intérieur qui écrit mais quelqu'un dont toute l'existence est commandée par l'écriture. ( Pour l'écrivain, il s'agit de communiquer "le sens de l'être dans le monde"). Cette vie en vaut bien une autre. Elle a ses raisons, son ordre, ses fins auxquels il faut ne rien comprendre pour la juger extravagante." (La force des choses)

"Il y a d'évidents avantages à être un écrivain connu; plus de corvées alimentaires mais un travail voulu, des rencontres, des voyages, une prise plus directe que jadis sur les événements. L'appui des intellectuels français est recherché par un grand nombre d'étrangers en désaccord avec leur gouvernement; souvent aussi on nous demande de marquer notre solidarité avec des nations amies. Nous sommes tous un peu accablés par les manifestes, protestations, résolutions, déclarations, appels, messages qu'il nous faut rédiger ou signer. Impossible de participer à tous les comités, congrès, colloques, meetings, journées auxquels on nous invite." (Ibid)

"Pourquoi ai-je choisi d'écrire? [...] La première raison, c'est l'admiration que m'inspiraient les écrivains [...] les livres, tout le monde les lisait: ils touchaient l'imagination, le coeur; ils valaient à leur auteur la gloire la plus universelle et la plus intime. En tant que femme, ces sommets me semblaient en outre plus accessible que les pénéplaines; les plus célèbres de mes soeurs s'étaient illustrées dans la littérature. [...] En écrivant une oeuvre nourrie de mon histoire, je me créerais moi-même à neuf et je justifierais mon existence. en même temps, je servirais l'humanité: quel plus beau cadeau lui faire que des livres?" (Mémoires d'un jeune fille rangée)

"[...] la sincérité littéraire n'est pas ce qu'on imagine d'ordinaire: il ne s'agit pas de transcrire les émotions, les pensées, qui instant par instant vous traversent, mais d'indiquer les horizons que nous ne touchons pas, que nous apercevons à peine, et qui pourtant sont là; c'est pourquoi, pour comprendre d'après son oeuvre le personnalité vivante d'un auteur, il faut se donner beaucoup de peine. [...]" (La force de l'âge)

Réflexions sur le public

"D'ordinaire, le public, s'il découvre que vous n'êtes pas surhumain, vous rabaisse au-dessous de l'espèce: un monstre. Entre 45 et 52, en particulier nous invitions aux distorsions parce que nous résistions aux classifications: à gauche, mais non communistes, et même fort mal vus du P.C., nous n'étions pas "bohèmes"; on me reprochait d'habiter l'hôtel et à Sartre, de vivre avec sa mère; cependant nous refusions les cadres bourgeois, nous ne fréquentions pas "le monde", nous avions de l'argent mais pas de train de vie; intimement liés, mais non asservis l'un à l'autre, cette absence de repères déconcertait et agaçait." (La force des choses)

"Pendant plusieurs années j'ai détesté me montrer en public [...] Cette réserve s'accordait avec le peu de goût que j'ai pour la publicité [...] Je ne voulais pas devoir mes réussites à des interventions extérieures, mais à mon seul travail. [...]" (Ibid)

À propos de Jean-Paul Sartre beauvoirjps_sb

"Il y a eu dans ma vie une réussite certaine: mes rapports avec Sartre. En plus de trente ans nous ne nous sommes endormis qu'un seul soir désunis. Ce long jumelage n'a pas atténué l'intérêt que nous prenons à nos conversations [...] nous disposons pour saisir le monde des mêmes instruments, des mêmes schèmes, des mêmes clefs: très souvent l'un achève la phrase commencée par l'autre; si on nous pose une question il nous arrive de formuler ensemble des réponses identiques. [...] Nous ne nous étonnons plus de nous rencontrer dans nos inventions mêmes; j'ai lu des réflexions notées par Sartre vers 1952 et que j'ignorais; j'y ai découvert des passages qui se retrouvent, presque mot pour mot, dans mes Mémoires, écrits près de dix ans plus tard. Nos tempéraments, nos orientations, nos choix antérieurs demeurent différents et nos oeuvres se ressemblent peu. Mais elles poussent sur un même terreau. [...]" (La force des choses)

"Ce n'est pas un hasard si c'est Sartre que j'ai choisi: car enfin je l'ai choisi. Je l'ai suivi avec allégresse parce qu'il m'entraînait dans les chemins où je voulais aller; plus tard, nous avons toujours discuté ensemble notre route. [...] Reste que philosophiquement, politiquement, les initiatives sont venues de lui. [...] Sartre est idéologiquement créateur, moi pas; acculé par là à des options politiques, il en a approfondi les raisons plus que je n'étais intéressée à la faire: c'est en refusant de reconnaître ces supériorités que j'aurais trahi ma liberté; je me serais butée dans la lutte des sexes et qui est le contraire de l'honnêteté intellectuelle. Mon indépendance, je l'ai sauvegardée car jamais je ne me suis déchargée sur Sartre de mes responsabilités: je n'ai adhéré à aucune idée, aucune résolution sans l'avoir critiquée, et reprise à mon compte." (Ibid)

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...j'avoue que je n'aurais jamais été à la hauteur pour retracer la vie de cette femme dont j'ai adoré lire et relire "mémoires d'une jeune fille rangée" .J'ai lu beaucoup de ses livres.

L'année de sa mort 1986 correspond à celle de l'arrivée chez nous de notre fils Rémi.

La presse en ce moment parle beaucoup d'elle , le Nouvel Observateur a joué la provocation, moi cela ne m'a pas du tout fait dresser les cheveux sur la tête, car les outrés devraient se poser la question " qu'aurait pensé Simone ?"

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7 janvier 2008

Retraitée : oui ! Occupée : oui ! Perturbée : XXL !!!!

Tellement "paumée" qu'un email  est arrivé pour me rappeler : la fête de mon époux !

St RAYMOND

Michemouche (c'est mon surnom)

P.S. : Bonne fête à votre mari.

Je remercie beaucoup cette maman .

7 janvier

Saint Raymond de Penyafor


Historique

Né près de Barcelone, dans le château familial de Villafranca de Penades, probablement vers 1175, Raymond de Penyafort était apparenté aux comtes de Barcelone et aux rois d'Aragon. Il étudia à l'école cathédrale de Barcelone où, à peine âgé de vingt ans, il enseigna la rhétorique et la logique. En 1210, il partit étudier le droit civil et le droit canonique à Bologne. En compagnie de Pierre Ruber, il fit la route à pied, par Arles et Turin ; il s’arrêtèrent quelques jours à Briançon pour constater un miracle que venait d’opérer Notre-Dame de Delbeza qui rendit les yeux et les mains à un jeune homme mutilé par des brigands. Après avoir été reçu docteur (1216), il resta à Bologne où, pendant trois ans, il enseigna le droit canonique avec tant de succès que les Bolonais lui offrirent des appointements prélevés sur les ressources de la ville ; après avoir donné le dixième de son salaire au clergé de sa paroisse, il distribuait le reste aux pauvres, ne gardant pour lui que le strict nécessaire.

L'évêque de Barcelone, Bérenguer de Palou, qui passait par Bologne, au retour d’un pèlerinage à Rome, entendit si fort chanter les louanges de Raymond de Penyafort qu'il le recruta pour le séminaire qu'il voulait fonder dans son diocèse, et l'emmena avec lui (1219). A Viterbe où résidait le pape Honorius III, ils rencontrèrent saint Dominique qui leur donna quelques uns de ses frères. Raymond de Penyafort fut nommé chanoine de la cathédrale de Barcelone, puis prévôt du chapitre, archidiacre, grand vicaire et official (1220) ; outre qu'il fit donner une grande solennité à l'Ascension, il travailla fort au soin des pauvres qu'il nommait ses créanciers.

Le Vendredi Saint 1222, il quittait le clergé séculier pour les Dominicains, sans perdre pour autant son influence sur l'évêque et le diocèse de Barcelone. Voyant que ses supérieurs ne le traitaient pas comme les autres novices, le frère Raymond de Penyafort demanda qu’on lui imposât une pénitence particulière pour les fautes commises pendant sa vie séculière ; c’est pour répondre à sa demande que le provincial lui ordonna d’écrire la « Summa de pænitentia », premier ouvrage du genre, qui rassemble les cas de conscience à l'usage des confesseurs.

Lorsque Pierre Nolasque, ancien marchand, fonda l'Ordre de la Bienheureuse Vierge Marie de la Merci pour la rédemption des captifs (1223), pour le rachat des prisonniers faits par les Musulmans, c'est Raymond de Penyafort qui, dans la cathédrale de Barcelone, en présence de l'évêque et du roi Jacques I° d'Aragon, donna l'habit et le scapulaire aux premiers mercédaires ; il rédigera aussi la règle de ce nouvel ordre pour laquelle il obtiendra l'approbation du pape Grégoire IX (1235).

Quelques années plus tard (1229), le cardinal de Sainte-Sabine, Jean d'Abbeville, fut envoyé comme légat en Espagne pour prêcher la Croisade contre les Maures, et mettre en application les décrets du quatrième concile du Latran ; il devait aussi déclarer nul le mariage de Jacques I° d’Aragon avec Eléonore de Castille. Le légat s'adjoignit Raymond de Penyafort qui le précéda dans toutes ses visites canoniques et prit part à tous les actes importants de la légation. Le cardinal de Sainte-Sabine en rendant compte de sa mission au Pape (Pérouse le 25 novembre 1229), mit en avant la coopération efficace de Raymond de Penyafort qui, le 28 novembre, fut chargé par Grégoire IX de prêcher dans les provinces d'Arles et de Narbonne la Croisade dirigée par Jacques I° d’Aragon pour chasser les Maures de Majorque.

L'année suivante, Grégoire IX l'appela à la cour pontificale et en fit son confesseur, puis son chapelain ; nommé pénitencier (1230), il fit instaurer l'Inquisition en Aragon, révisa les décrétales et en fit établir la nouvelle collection promulguée par la bulle « Rex pacificus » (5 septembre 1234). Après que le Pape eut accepté qu'il refusât l'archevêché de Tarragone pourvu qu'il en désignât lui-même le titulaire (1234), exténué de fatigue et brisé de maladie, Raymond de Penyafort quitta Rome (avril 1236) pour rentrer en Espagne où il arriva par mer au début de l’été.

Lorsque Raymond de Penyafort débarqua au port catalan de Zossa, on le conduisit près d’un malade appelé Barcelon du Fare ; le pauvre homme qui était à toute extrémité, avait perdu l’usage de ses sens, et ses parents se morfondait qu’il ne pût se confesser avant de mourir. Raymond de Penyafort pria longtemps près de l’agonisant puis lui demanda s’il voulait se confesser, mais il n’obtint aucune réponse. Il fit alors mettre en prière tous ceux qui se trouvaient là. Au bout d’une longue prière collective, Raymond de Penyafort reposa la question ; cette fois, le malade parut sortir d’un profond sommeil et dit : « Mais oui, je veux me confesser et j’en ai un vif désir. » Raymond de Penyafort fit sortir les assistants, entendit le malade qui, l’absolution dite, rendit paisiblement l’âme.

Le 15 octobre, il participa aux Cortès où Jacques I° d’Aragon prépara l’expédition contre le royaume maure de Valence. Le 5 février 1537, Grégoire IX le chargea d’absoudre Jacques I° d'Aragon de l’excommunication qu’il avait encourue pour avoir quelque peu fait malmener à Huesca l'évêque élu de Saragosse qui s’en allait se faire sacrer à Tarragone. Il dut quitter un moment Barcelone puisqu’on le voit exercer les fonctions de pénitencier en 1237.

Après la mort en mer du bienheureux Jourdain de Saxe (12 février 1237), le chapitre général de son Ordre qui se réunit à Bologne à la Pentecôte 1238, l'élit Raymond de Penyafort comme maître général bien qu’il fût resté à Barcelone. Il résista aussi longtemps que possible à son élection puis finit par l’accepter, convaincu par les avis pressants de plusieurs provinciaux venus à Barcelonne, dont celui de France, Hugues de Saint-Cher.

Soucieux de conserver la régulière observance, dès le chapitre général de Paris (1239), Raymond de Penyafort fit établir de nouvelles constitutions (approuvées en 1240, confirmées en 1241) qui restèrent en usage jusqu'en 1924. Il demanda à saint Thomas d'Aquin de rédiger la « Somme contre les gentils. »

Raymond de Penyafort se démit de sa charge de maître général (1240) et retourna dans son couvent de Barcelone d'où il partit souvent pour de nombreuses prédications et pour conseiller le roi Jacques I° d'Aragon. Il avait pour Jacques I° d’Aragon une très forte affection mais il était parfaitement lucide sur les faiblesses du Roi qu’il n’excusait pas. Vers la fin du règne de Jacques I°, Raymond de Penyafort accompagna le roi dans l'île de Majorque qu’il fallait remettre en ordre. Or, après qu’il eut débarqué, Raymond de Penyafort s’aperçu que le roi entrenait des relations coupables avec une dame de la cour ; comme, malgré ses objurgations, Jacques I° ne se décidait pas à rompre, le dominicain résolut de retourner à Barcelone, ce que voulut empêcher le roi qui fit défense à tout vaisseau de l’embarquer. Aucun marin n’ayant osé désobéir au roi, Raymond de Penyafort s'avança sur les rochers que baigne la mer, et dit au frère qui l’accompagnait : « Puisque les hommes n’ont point de bateau à nous offrir, tu va voir comment Dieu va nous en fabriquer un » ; ce disant, il étendit sur l'eau son manteau, et en redressa un coin avec son bâton pour en faire une voile ; il monta sur le manteau qui surnagea et s'avança rapide sous les yeux stupéfaits du compagnon qui, demeuré timidement sur le bord, le vit disparaître à l'horizon. Ce fut assez pour que Jacques I° cessa ses désordres.

Raymond de Penyafort fit beaucoup l’apostolat auprès des Juifs et des Musulmans ; il fut aussi un adversaire efficace de l’hérésie en Catalogne et en Espagne, obtenant que Jacques I° introduisît l’Inquisition en ses Etats. Pour former les missionnaires, il fonda quelques écoles de langues orientales comme l'école arabe de Tunis (1245) et l'école d'hébreu de Murcie (1266).

Outre la « Summa de pænitentia », Raymond de Penyafort a laissé une œuvre écrite considérable dont la plupart des ouvrages servirent longtemps de référence chez les Dominicains et à l’Université de Paris. Il s’agit moins de traités théoriques que de réponses pratiques à des questions concrètes ; Raymond de Penyafort que ses contemporains ont appelé le « Doctor humanus », donne des jugements et des conseils où il se montre plus soucieux du bien des pénitents que du juste équilibre d'un traité de Droit canon ; il est toujours nuancé, désireux de sauvegarder la bonne foi des autres, surtout des simples, alors qu'on pourrait les juger proches des courants hétérodoxes. Son mérite principal est de réaliser un ensemble équilibré de divers courants de pensée quant au renouveau de la vie chrétienne de son temps, singulièrement à propos de la formation des ministres sacrés en matière de vie morale, de doctrine et de prédication.

Raymond de Penyafort qui, depuis sa démission de la maîtrise générale des Dominicains, s’était chaque jour préparé à la mort, accueillit avec joie sa dernière maladie. Entouré des rois d'Aragon et de Castille, il mourut à Barcelone le 6 janvier 1275, jour de l’Epiphanie, sur les dix heures du matin. En 1279, le concile de Tarragone demanda au pape Nicolas IV la canonisation de Raymond de Penyafort pour sa « sainteté au service de la justice », mais il ne fut béatifié que par Paul III, en 1542, et canonisé par Clément VIII, le 29 avril 1601.

Comme le mien est un historien , il prendra peut-être le temps de lire ce copier/coller.


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7 janvier 2008

Vive l'alternance ! Vive le changement ! Stop à la monotonie !

229px_Gemini_svg150px_Gemini2Je suis gémeau..oui !

C'est pour cela qu'aujourd'hui nouvelle bannière.

5 janvier 2008

Muriel Robin - Le répondeur

Muriel Robin - Le répondeur
Vidéo envoyée par Maxtmime

Un Sketch ENORME de Muriel Robin!! Autre style aussi scotchant ! " bonsoir , vous ne vous êtes pas trompé de blog , laissez votre message "

5 janvier 2008

repondeur_enervant

repondeur_enervant
Vidéo envoyée par mile26

Nous nous amusons bien ! Nous nous énervons un max ! Nous nous fendons la pêche....pas toujours ! Et vous ?

4 janvier 2008

Johnny Hallyday - La loi du silence -

Johnny Hallyday - La loi du silence -
Vidéo envoyée par punisher2409

Johnny Hallyday - La loi du silence - 700x420p MP3 128kbps ******************************* Etat de mon blog depuis ce début 2008 ! SILENCE !ou presque..... PEU DE COMMENTAIRES ? POURQUOI , RIEN NE VA ? TROP OCCUPE(E)S ? REFUS DE S'EXPRIMER ? PEUR DE S'EXPRIMER ? FIN !

3 janvier 2008

Tourisme . Merci à mon Gégé..

Source du document "l'Internaute.com"

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A quelques kilomètres de Narbonne, nichée au creux d'un vallon des Corbières, l'abbaye de Fontfroide dévoile aux visiteurs de passage ses murs aux tonalités ocre et rose. Grâce à sa structure bien conservée, cette abbaye cistercienne a gardé sa physionomie solennelle d'autrefois. Au milieu des cyprès et des oliviers dignes d'un paysage de Toscane, l'édifice vous emmène à la découverte de la vie monastique qui s'y exerçait autrefois.

Erigée en 1093, l'abbaye de Fontfroide a connu une histoire mouvementée. De 1208 à 1229, l'Eglise catholique mena la croisade des Albigeois, une lutte farouche contre les hérétiques. Les moines cisterciens incarnèrent alors l'orthodoxie catholique dans ce bastion du catharisme et s'opposèrent aux rebelles. Le rôle majeur qu'ils exercèrent lors de cet événement permit à l'abbaye de renforcer sa puissance et son influence dans la région. Elle reçut de multiples donations à cette occasion et les moines en profitèrent pour embellir leurs lieux de vie. Malgré la superposition des styles roman et gothique, sobriété et délicatesse règnent dans les différentes salles de l'abbaye.

Dans un cadre enchanteur, l'abbaye de Fontfroide invite les curieux à plonger dans les coulisses de la vie monastique. Aux portes du Pays Cathare, l’abbaye de Fontfroide demeure encore un havre de paix perdu au milieu des collines.

De Montpellier à Collioure, en passant par la forteresse de Carcassonne et les châteaux cathares, vous appréciez les charmes de cette région. Faites-nous découvrir ces lieux que vous aimez.

PRATIQUE
Nom : Abbaye de Fontfroide
Adresse : route départementale 613, 11 000 NarbonneFontfroide_0Fontfroide_1Fontfroide_2Fontfroide_3Fontfroide4Fontfroide_5Fontfroide_6Fontfroide_7Fontfroide_00

L'héritage des moines

Dès l'entrée, les visiteurs s'imprègnent de la tranquillité des lieux.

L'abbaye de Fontfroide comprend les bâtiments des moines à l'est et ceux des frères convers à l'ouest. Ces derniers étaient des membres non-clercs chargés du service domestique de la communauté monastique. Ils s'occupaient notamment des travaux agricoles.
Les cours fleuries et les jardins des terrasses témoignent de ce savoir-faire. Les bâtiments s'organisent essentiellement autour du cloître, le point de convergence de la vie quotidienne des moines. Il constitue un lieu de passage, de la prière à l'étude, en passant par le repas. Le cloître de Fontfroide séduit les passionnés d'art religieux par les voûtes d'ogives de ses galeries reposant sur des piliers en marbre.


Après avoir admiré les neuf voûtes romanes disposées sur des croisées d'ogives décoratives de la salle capitulaire, les visiteurs empruntent la galerie sud qui mène à l'église abbatiale. Le long du chemin, des bancs se succèdent. Les moines pouvaient s'y asseoir et méditer en toute quiétude, avant de se rendre à l'église. Construite dès le milieu du XIIe siècle, l'abbatiale témoigne de l'élégante simplicité cistercienne. La nef, en berceau brisé, est flanquée de collatéraux voûtés en quart de cercle. 

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" à mi-chemin ...sur les pas de Cybèle "
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