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" à mi-chemin ...sur les pas de Cybèle "
14 novembre 2007

Adamo - Tombe la neige


Adamo - Tombe la neige
Vidéo envoyée par phgabin
souvenirs....et aussi pour Dunia, et ceux qui ont déjà la neige !! Gla/Gla..
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13 novembre 2007

Ave Maria Gounod instr- Thomaz & William


Ave Maria Gounod instr- Thomaz & William
Vidéo envoyée par WilliamAdrianoBrasil
J'offre cette vidéo à Brigitte, Jos, Jill et ceux qui apprécieront.. Ave Maria (Gounod) instrumental tocada no sax por Thomaz C S & e no teclado por William Adriano, MÚSICAS PARA CASAMENTOS
13 novembre 2007

CARMEN à mon amie Carmen ...(en blanc été 2007)

DSCN5278http://www.dailymotion.com/video/xflpv_carmen-de-bizet_music

Acte Ier

Une place à Séville, entre la caserne des dragons d'Alcala et une manufacture de tabac. Des soldats montent la garde. Leur brigadier, Moralès, voit arriver une jeune fille aux nattes blondes : c'est Micaëla qui cherche son fiancé, le brigadier Don José. Les sollicitations des dragons se faisant trop pressantes elle s'éclipse. On entend les clairons de la garde montante suivie d'un petit groupe de gamins qui jouent aux soldats : « avec la garde montante, nous arrivons, nous voilà... sonne, trompette éclatante, ta ra ta, ta ra ta ta ; nous marchons la tête haute, comme de petits soldats ». Moralès annonce à Don José qu'une « jolie fille est venue le demander », et qu'elle reviendrait... Le capitaine Zuniga, nouveau dans la province, demande à Don José s'il sait ce qu'est ce bâtiment que l'on voit de l'autre côté de la place. C'est, répond le brigadier une manufacture de tabac, où ne travaillent que des femmes. Sont-elles jolies, demande le capitaine. Don José répond qu'il l'ignore car, navarrais, il estime que « ces Andalouses lui font peur », qu'il « préfère éviter le regard brûlant des Andalouses » et il raconte comment il est devenu soldat.

La cloche sonne. C'est l'heure de la pause pour les cigarières de la manufacture qui font l'éloge de la fumée du tabac : « Dans l'air, nous suivons des yeux la fumée qui vers les cieux monte, monte parfumée [...] » Une ouvrière, la plus attendue de toutes ne tarde pas à apparaître, c'est Carmen. Les jeunes gens assemblés demandent à Carmen quand elle les aimera. En guise de réponse Carmen expose sa philosophie de l'amour, quelque peu pessimiste, dans la célébrissime habenara, dont Bizet a emprunté la musique à un recueil de chansons espagnoles d'Yradier : « L'amour est un oiseau rebelle que nul ne peut apprivoiser et c'est bien en vain qu'on l'appelle s'il lui convient de refuser [...] L'amour est enfant de Bohême Il n'a jamais jamais connu de loi Si tu ne m'aimes pas je t'aime si je t'aime prends garde à toi. » Alors qu'elle chantait sa chanson, Carmen a repéré Don José, elle l'aborde et engage avec lui une conversation sur un ton un peu moqueur puis arrache de son corsage une fleur qu'elle lance au jeune homme. « Quelle effronterie », dit le destinataire, qui après quelque hésitation ramasse la fleur qui est tombée à terre, il la respire mais dit : « certainement, s'il y a des sorcières, cette fille-là en est une ».

Arrive Micaëla qui annonce à Don José qu'elle vient de la part de sa mère, elle lui remet une lettre qui conseille au jeune homme d'épouser... la porteuse de la lettre car « il n'y en a pas de plus sage et de plus gentille ». Don José relit la lettre : « il n'y en a pas de plus sage ni de plus gentille ».

Un vif tumulte se produit. On apprend que Carmen « railleuse à son ordinaire » s'est moqué d'une ouvrière, qu'il en est résulté une bagarre et que Carmen a marqué un X au couteau sur le visage de son adversaire. Zuniga interroge Carmen, celle-ci pour toute réponse chante « tra la la la la la la la ». Zuniga fait arrêter la bohémienne et lui promet la prison. Ce sera Don José qui sera chargé de l'y conduire. Carmen commence à embobiner son aimable gardien et chante la séguedille : « sous les remparts de Séville chez mon ami Lillas Pastia j'irai danser la séguédille et boire du Manzilla [...] j'emmènerai mon amoureux mon amoureux ? Il est au diable je l'ai mis à la porte hier mon pauvre cœur est très consolable mon cœur est libre comme l'air j'ai des galants à la douzaine (...) qui veut m'aimer, je l'aimerai. » Et elle dit qu'elle pense à « certain officier qui n'est que brigadier ». Il n'en faut pas plus pour que le trop sensible geôlier délie la corde et laisse s'échapper sa prisonnière.

Acte II

Deux mois plus tard, des officiers se trouvent dans la taverne de Lillas Pastia, repaire notoire de contrebandiers.

Carmen chante la « chanson bohème », accompagnée des deux autres bohémiennes, ses amies Mercédès et Frasquita.

Lillas Pastia déclare que l'heure de la fermeture a sonné, le capitaine Zuniga lui répond qu'il n'est pas dupe de ce qui se passe dans l'établissement après la fermeture.

Zuniga invite les bohémiennes au théâtre, celles-ci refusent. Il invite Carmen qui refuse également, il lui demande si c'est parce qu'elle lui en veut de l'avoir envoyé en prison. Mais Carmen feint de ne pas s'en souvenir. Et Zuniga lui annonce que le jeune brigadier chargé de la conduire s'est fait dégrader et emprisonner pour l'avoir laissé échapper. Mais le soldat vient de terminer de purger sa peine.

On entend des exclamations qui viennent de l'extérieur de la taverne :

« Vivat le le torero Vivat Escamillo. »

Le chœur loue l'intrépidité d'Escamillo qui s'est couvert de gloire aux dernières courses de Grenade. Moralès l'invite et il entre dans l'auberge.

Sitôt entré, Escamillo s'adresse aux officiers :

« Votre toast, je veux vous le rendre Senors, senors, car avec les soldats oui les toreros peuvent s'entendre, pour plaisirs, ils ont les combats (...) Allons, en garde, allons, ah ! Toréador, en garde ! Toréador ! et songe bien, oui, et songe en combattant qu'un œil noir te regarde et que l'amour t'attend. »

Escamillo aperçoit Carmen et lui fait des avances, qu'elle rejette avec une certaine coquetterie.

Les contrebandiers Le Dancaïre et Le Remendado essayent d'embringuer Carmen et ses deux amies dans une opération de déchargement de marchandise sur la côte. Carmen refuse de les accompagner. La raison ? « Je suis amoureuse ». Le Dancaïre : « Voyons, Carmen sois sérieuse ».

De qui Carmen est-elle amoureuse ? Certainement, dit Frasquita de ce prisonnier à qui Carmen a fait remettre une lime et une pièce d'or pour qu'il puisse d'échapper, mais il ne s'en est pas servi. Don José tout juste sorti de prison fait son entrée. Carmen lui demande pourquoi il ne s'est pas servi de cette lime. Le brigadier répond que son honneur de soldat lui interdit de déserter et proclame son amour à celle qu'il retrouve.

Le clairon sonne et Don José doit rejoindre son unité, ce que n'accepte pas Carmen qui le chasse avec mépris :

« Il court, il perd la tête et voilà son amour. » Don José proteste de toute sa force : « la fleur que tu m'avais jetée dans la prison était restée flétrie et sèche cette fleur gardait toujours sa douce odeur. »

Carmen demande à Don José pour lui prouver son amour de le suivre dans la montagne « là-bas si tu m'aimais » avec les contrebandiers. Mais pour Don José, c'est la honte et l'infamie que de déserter. « Non, je ne t'aime plus » lui dit Carmen « Adieu, adieu pour jamais » dit Don José.

Survient le capitaine Zuniga qui entre en faisant sauter la porte et qui prétend user de l'autorité que lui confère son grade pour chasser le brigadier et courtiser Carmen. Don José saute sur son sabre, les contrebandiers désarment le capitaine et le retiennent quelque temps. Zuniga admet son impuissance et tient des propos menaçants à l'égard de Don José.

« Es-tu des nôtres maintenant ? », demande Carmen à Don José, qui piteusement répond : « il le faut bien ». Carmen, les bohémiennes et les contrebandiers promettent à Don José : « pour pays l'univers et pour toi ta volonté ! Et surtout, la chose enivrante : la liberté, la liberté! le ciel ouvert, pour pays tout l'univers. »

Acte III — Premier tableau

Un site pittoresque et sauvage dans la montagne, c'est le repaire des contrebandiers.

Les contrebandiers évoquent la grandeur de leur métier, font une halte et discutent des détails de l'opération. Carmen et Don José se querellent, Carmen dit que son amour n'est plus ce qu'il était, Don José pense à sa vieille mère, Carmen lui conseille d'aller la retrouver, car « décidément, tu n'es pas fait pour vivre avec nous, chiens et loups ne font pas longtemps bon ménage ».

Frasquita et Mercédès tirent les cartes et y lisent un avenir très prometteur, amour, châteaux, bijoux, la bohémienne n'y voit que la mort, toujours la mort, pour elle et pour son amant. Carmen dit qu'elle est sûre d'obtenir la bienveillance d'un douanier, ce qui suscite chez Don José une vive réaction de jalousie. Les trois bohémiennes n'ont pas le moindre doute sur les chances qu'elles ont de faire passer la marchandise : « S'il faut aller jusqu'au sourire que voulez-vous, on sourira, et d'avance, je puis vous le dire, La contrebande passera. »

Accompagnée d'un guide, Micaëla pénètre dans le camp. Elle dit qu'elle n'a pas peur, mais qu'en fait, « j'ai beau faire la vaillante au fond du cœur, je meurs d'effroi. »

Don José qui surveille le camp tire sur inconnu, le manque, cet inconnu n'est autre qu'Escamillo. Escamillo explique à l'apprenti contrebandier les raisons de sa venue. C'est pour obtenir les faveurs d'une belle bohémienne du nom de Carmen, car, il le suppose, elle n'aime plus le soldat qui avait déserté pour elle. « Les amours de Carmen ne durent pas six mois ». Les deux hommes ne tardent pas à s'affronter, Escamillo, un professionnel est sûr de l'emporter, il l'emporte effectivement mais comme il a pour habitude de tuer les taureaux et pas les hommes, il épargne son rival mais glisse et tombe. Don José veut le frapper, entre Carmen qui l'en empêche. Escamillo invite Carmen aux courses de Séville et quand il est parti, Don José lance à Carmen : « prends garde à toi, Carmen, je suis las de souffrir ». Les contrebandiers découvrent Micaëla qui est venue chercher Don José. Sa mère dit-elle, est au désespoir. Carmen encourage Don José à partir, mais l'idée de laisser la place à un nouvel amant est insupportable à Don José. Micaëla annonce, comme dernière parole : « Ta mère se meurt, et ne voudrait pas mourir sans t'avoir pardonné. » Au moment de partir, Don José s'adresse à Carmen : « sois contente, je pars, mais nous nous reverrons. »

Acte IV — Deuxième tableau

Une place à Séville, devant les murs et l'entrée des arènes. Les marchands s'affairent et proposent eau, éventails, lorgnettes, oranges, vin, cigarettes, etc. Le capitaine Zuniga s'étonne de ne pas voir la Carmencita. Frasquita lui dit qu'elle ne doit pas être bien loin, car elle n'est jamais bien loin d'Escamillo. Frasquita s'enquiert de Don José, il a été vu dans son village et a disparu. Frasquita dit qu'à la place de Carmen, elle ne serait pas tranquille du tout.

Entrée de la quadrille des toreros, entrée des chulos et des banderilleros, entrée des picadors, paraît enfin Escamillo accompagné de Carmen, radieuse dans un costume éclatant.

Frasquita et Mercédès enjoignent Carmen de ne pas rester ici. Don José est là. Carmen, leur répond : « je ne suis pas femme à trembler devant lui ».

Don José apparaît, supplie Carmen de commencer une autre vie, proclame son amour. Carmen lui répond : « Je sais bien que tu me tueras, mais que je vive ou que je meure, non, non, non, je ne céderai pas ». « Jamais Carmen ne cédera Libre elle est née, libre elle mourra. »

Retentissent les cris de joie qui saluent le triomphe d'Escamillo. Pour mettre fin aux supplications de Don José, Carmen lui jette la bague que celui-ci lui avait donnée, Don José la frappe à mort et on entend le chœur :

« Toréador, en garde. Et songe bien, oui, songe en combattant qu'un œil noir te regarde et que l'amour t'attend. »

12 novembre 2007

LE PARADIS ....au SUD.....près de Istres.

La Mimi qui fait tout , cette fois dans l'immobilier ....

http://paradisausoleilavendre.over-blog.com

10 novembre 2007

Je teste ! Je teste ! après le stress ...un autre problème de société.....

orage_en_merCi-dessous le lien surprise....je vais juste joindre une image ou deux et vous dire mon score "21"...

http://www.servicevie.com/02SANTE/Test_medical/Test31032003/test31032003.htmlorage_dans_l_airp_trole_une_denr_e_rarerose_sic.....pour finir sur une note de beauté "roses de Sic" très belle photo, bon week-end à tous .

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9 novembre 2007

LE STRESS...

mimi__4_semaines_le_230907Léo Ferré ne vous a guère inspiré.

Peut-être trop pris par vos occupations, votre travail , votre vie quotidienne ?

Alors je vous propose un test à faire et je vous invite si vous le voulez bien à noter votre résultat , dans un commentaire.

Faites part de votre résultat ( sans obligation ....)...je ne jugerai pas !

Je l'ai fait sur un autre blog et mon 1er commentaire indiquera nos résultats : Raymond et Michèle ....

http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Tests/Fiche.aspx?doc=stress_ts

Pour faire le test il suffit de cliquer sur ce lien.

Merci pour votre participation.

6 novembre 2007

Léo-Ferré - Avec le temps


Léo-Ferré - Avec le temps
Vidéo envoyée par Quarouble
Bouleversant !!!!!!! A t'il donc tant souffert pour ainsi savoir dépeindre le desespoir avec une telle émotion ??? Cafardeux , passez votre chemin ..... Version "particulière" qui débute un documentaire dédié à ce Grand Monsieur "Le Talent à fleur de peau" dont l'intégralité figure également en dispo dans les fichiers proposés . Avec le temps... avec le temps, va, tout s'en va on oublie le visage et l'on oublie la voix le cœur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien avec le temps... avec le temps, va, tout s'en va l'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie l'autre qu'on devinait au détour d'un regard entre les mots, entre les lignes et sous le fard d'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit avec le temps tout s'évanouit avec le temps... avec le temps, va, tout s'en va mêm' les plus chouett's souv'nirs ça t'as un' de ces gueules à la gal'rie j'farfouille dans les rayons d'la mort le samedi soir quand la tendresse s'en va tout' seule avec le temps... avec le temps, va, tout s'en va l'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien l'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous devant quoi l'on s'traînait comme traînent les chiens avec le temps, va, tout va bien avec le temps... avec le temps, va, tout s'en va on oublie les passions et l'on oublie les voix qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid avec le temps... avec le temps, va, tout s'en va et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu et l'on se sent glacé dans un lit de hasard et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard et l'on se sent floué par les années perdues- alors vraiment avec le temps on n'aime plus No comment ....... http://www.leo-ferre.com/
6 novembre 2007

La Mygale, reine des araignées d’Australie 2


La Mygale, reine des araignées d’Australie 2
Vidéo envoyée par gazobu
la suite > http://www.dailymotion.com/video/x3655f_la-mygale-reine-des-araignees-daust_animals
5 novembre 2007

Notre France est-elle toujours découpée ainsi .....?

Pour échapper au divorce , je range, je trie, je jette ...difficile pour moi !

Aussi je ne vous ferai par un test de SVT (?) on a beau rôle d'être prof de SVT, d'avoir une formation scientifique...mais durant ma carrière : j'ai chanté, fait de la couture, de la musique , du dessin, des sciences Physiques............................. OUF ! des sciences nats,de la Biologie, de la Géologie mes amours ! mais vous ne devinerez jamais : de......l'instruction civique (oui !!!!).

Aussi un document , petit exercice du soir , à vos réponses...le lot ? pour les meilleurs....un ch'ti canon !france_blog avec "çà" vous voyez ce que c'est d'être certifié(e) en Sciences Naturelles !...

Bon travail grands et petits !

Au fait pour les petits : des mars !! car bientôt "quitter maison"  vacances : fin !

3 novembre 2007

Se remettre d’un échec !

PSYCHOLOGIE
Se remettre d’un échec
Par Jean-François Lang

Qu’il soit professionnel, sentimental ou sportif, l’échec peut nous renforcer ou nous affaiblir, voire nous détruire. S’il est préférable de l’éviter, comment s’en remettre quand il est trop tard ?

Il est peu de personnes qui n’aient pas connu l’échec. Et ceux qui ne l’ont pas connu sont à plaindre, car c’est signe d’une faible envie de progresser. En effet, celui qui échoue s’est donné des objectifs au-dessus de ses possibilités, celui qui n’échoue jamais ne connaît pas ses possibilités puisqu’il ne les a jamais dépassées. Que penser d’un sauteur en hauteur qui n’aurait jamais fait tomber la barre ? Les plus grands champions font toujours tomber la barre à leur dernier saut, c’est d’ailleurs pour cela que c’est le dernier ! Or, le championnat ne retiendra que leur avant-dernier saut : celui qui a été réussi.

Pourquoi est-il normal de perdre ?

Mais la vie n’est pas un championnat et les échecs qu’elle nous fait vivre sont autrement plus douloureux. On pourra néanmoins retenir de la comparaison sportive qu’apprendre la vie, c’est composer avec les échecs et les réussites et qu’une vie sans échec n’est qu’une vie aseptisée, bien lisse et sans grand intérêt. Nous avons tous appris à marcher en composant avec les chutes, tous appris à lire en ânonnant, à embrasser en serrant trop fort… c’est à ce prix que nous courrons, avons fait des études supérieures et enlaçons tendrement nos enfants. Nous avons également rencontré l’échec sentimental, amoureux ou amical : un échec scolaire, une amitié déçue, une attente vaine de promotion, des amours perdues après maints efforts qui se sont révélés inutiles, une association catastrophique… les exemples ne manquent pas. Pas si facile de s’en remettre, en tout cas moins facile que ne l’ont été les chutes des premiers pas ou les embrassades maladroites. La plupart du temps, nous réagissons par l’inhibition, nous n’avons plus le courage de repartir au combat pour une nouvelle victoire, mais pourquoi ?

Pourquoi est-il préférable de gagner plutôt que perdre ?

La chimie de notre système neurologique nous donne une bien meilleure explication que la psychologie. Notre corps est programmé pour survivre, d’abord survivre. C’est pour cela que, dès que nous commençons à perdre, dès que notre cerveau entrevoit une probabilité de perdre, il réagit comme il le fait depuis des centaines de milliers d’années ; il nous oblige à assurer notre survie par la fuite. Il envoie donc dans notre organisme des endorphines qui ralentissent nos gestes, affaiblissent nos muscles, réduisent notre champ de vision, atteignent notre moral de façon à nous obliger à cesser le combat et nous mettre en sécurité, au détriment de l’honneur, de la fierté, de la colère… Le cerveau se chargera ensuite d’associer le malaise à chaque souvenir des conditions de cet échec, de façon à nous décourager d’affronter le danger qui nous a dépassés (ou en tout cas, nous a dépassés un moment donné). C’est pourquoi plus nous perdons, plus nous sommes programmés pour perdre. Le jeune dragueur éconduit sera bien moins sûr de lui avec sa prochaine rencontre, donc aura moins de chance de la séduire, risquera plus facilement l’échec, donc sera encore moins sûr de lui, donc… Le sauteur à la perche se sera fait tellement mal quand la perche aura cassé, qu’il hésitera à appuyer trop fort. Résultat ? Il n’appuiera pas assez fort pour passer la barre…

La spirale de la réussite

L’inverse fonctionne également : quand nous gagnons (un combat par exemple) nos réflexes sont de plus en plus rapides, notre champ de vision plus large, nos coups de plus en plus forts… nous avons donc plus de chances de remporter le prochain combat. La belle femme que tous les hommes tentent de séduire a renforcé son assurance avec les années à tel point qu’elle est encore plus séduisante, donc plaît encore plus. Le sauteur qui passe largement verra son enthousiasme le porter beaucoup plus haut qu’à l’entraînement.

- Qu’est ce qu’un gagnant ?

Un gagnant n’est pas une personne qui ne compte que des réussites, mais une personne qui en connaît assez pour alimenter la spirale de la réussite et ne pas tomber dans celle de l’échec. Les deux se renforçant elles-mêmes une fois qu’elles sont enclenchées. Un gagnant est une personne qui sait choisir ses combats et qui, en cas d’échec, se remet rapidement en situation de réussir… la prochaine épreuve. Choisir son ou ses combats est une qualité essentielle du gagneur. En effet, nous devons éviter de nous engager dans des combats que nous ne gagnerons pas, même pour la gloire, même pour le principe ; tout simplement parce que l’échec engendre les comportements de fuite ou d’inhibition et que même les combats bien choisis donnent assez d’occasions de perdre pour ne pas provoquer le sort. Le gagnant ne pense jamais « On verra bien quand on y sera », c’est le dilettante qui dit cela. Ni ; « Je vais faire de mon mieux », c’est l’idéaliste qui pense ainsi. Le perdant raconte à tout le monde ce qu’il va faire quand il gagnera, le gagnant ne dit à personne ce qu’il fera s’il perd.

- Choisir ses combats

Quand nous nous engageons dans un projet, nous évaluons nos chances de réussir ; la nature nous a appris cela. Un petit animal chétif n’attaque jamais un gros prédateur parce qu’il évalue ses chances de réussite et y renonce. C’est pourquoi seuls les animaux de force égale s’affrontent. Mais nous, singes évolués, avons souvent perdu cette sensation, du moins dans les combats virtuels que nous offre la civilisation (travail, relation, argent, confiance…). Le bon combat répond à des critères pourtant simples et de bon sens.

- Vouloir (avoir envie)

Beaucoup de combats sont perdus parce que nous ne voulions pas vraiment gagner. Avant de nous engager, vérifions si la victoire nous motive vraiment. Que vais-je obtenir si je gagne ? Vérifions si c’est bien notre objectif que nous poursuivons et non le projet des autres (parents, conjoint…) et si la victoire nous apportera vraiment ce que nous attendons (reconnaissance, plaisir…).

- Pouvoir

Beaucoup de combats sont perdus car hors de notre portée. Soit qu’ils étaient irréalistes, soit qu’ils exigeaient un potentiel supérieur au nôtre. Nous avons échoué parce que nous nous sommes attaqués à un défi que nous ne pouvions pas relever, parce que, malgré nos efforts, nous n’avions ni le talent, ni les prédispositions pour réussir. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas rêver : de grandes choses se sont bâties sur des rêves… réalistes.

- Avoir

Se donner les moyens de ses ambitions est une condition qui se cumule aux deux autres. Le gagnant sait comment il va gagner, il évalue les moyens nécessaires à la victoire et se les procure. Il ne s’engage que s’il est sûr de disposer des moyens que suppose la réussite. Ces moyens peuvent être de l’argent, du temps, des remises en question, des renoncements à d’autres objectifs… c’est ce que les athlètes appellent des « sacrifices ». Chaque victoire significative a un prix, le gagnant est prêt à le payer.

Sortir de la spirale de l’échec

Pour ceux qui ont vécu un échec ou une suite d’échecs, le problème est de sortir de la spirale échec-inhibition-échec. Ils n’ont plus la force de se battre, donc de gagner parce que leur chimie interne le leur interdit, pour leur éviter absolument un nouvel échec. Pour le cortex cérébral, il vaut mieux un corps inhibé ou fuyant qu’un corps mort. Comment se battre contre son cerveau reptilien ?
Pour dépasser un échec, c’est bien connu, rien de tel qu’une réussite. C’est ce qu’ont compris les cavaliers qui obligent le cheval ayant fait tomber une barre difficile à ressauter une barre facile, de façon à effacer l’échec pour ne laisser en mémoire que la réussite. Notre cerveau ne fonctionne pas autrement. Pour nous sortir de l’inhibition et de la peur de l’échec, il faut nous remettre en situation de réussite… facile. D’abord parce qu’une réussite difficile nous ferait courir le risque d’un échec ensuite parce que nous ne sommes, à ce moment-là, pas capables de relever des défis ambitieux. Il s’agit de reprogrammer le cerveau à nous libérer les bonnes substances. De petites réussites faciles provoquent de petits shoots, puis des réussites moyennes des shoots plus importants. Quand viendront les combats plus difficiles, nous serons partiellement reprogrammés et donc capables de les gagner.

- Analyser l’échec

Avant de se lancer dans un tel programme, il conviendra de faire le point sur les raisons de l’échec à dépasser. Il est courant d’entendre ou de lire « Il faut positiver les échecs ». Ceux-là n’en ont certainement pas vécu de bien dramatiques. Il n’est aucun avantage à trouver à un échec. La réalité est bien moins lyrique. Il est nécessaire d’examiner les causes de l’échec à l’aune des trois conditions sus-décrites : en avais-je vraiment envie ? Avais-je le potentiel pour réussir ? Ai-je disposé des moyens nécessaires ? Si cet échec est associé à une compétition, il est alors nécessaire de vérifier si cette compétition est bien saine (voir encadré). Une fois cette étape assimilée, il faut tirer les leçons de cette expérience.

- Apprendre à ne pas renouveler les mêmes erreurs

Tirer les leçons d’un échec ne sert qu’à apprendre à ne pas renouveler les mêmes erreurs. L’expression « positiver l’échec » pourrait laisser entendre qu’il y a un intérêt à échouer. Entendons-nous bien : il n’y en a aucun. C’est parce que l’échec est là qu’il « faut bien » positiver, c’est-à-dire que, tant qu’à avoir subi un échec, autant en retirer quelque chose. Or, c’est sûrement ce qu’il y a de plus difficile à faire. Un vieux perdant très expérimenté disait « On fait toute sa vie les mêmes erreurs ». C’est en effet, le lot des récidivistes : ils n’apprennent pas de leurs erreurs, ne se remettent pas en question, cherchent des coupables, se trouvent des excuses, évoquent la malchance… Certains vont même jusqu’à en vouloir au gagnant de ne pas lui avoir laissé sa place. « Je me voyais déjà, en haut de l’affiche, dit le chanteur avant de conclure : C’est la faute du public qui n’a rien compris… »

- Faire le deuil

Accepter l’échec et ses conséquences, accepter sa responsabilité, accepter la nouvelle réalité qui doit faire place aux rêves qu’avait nourris le combat… c’est ce qu’on appelle faire le deuil. Ce deuil passe par une étape de déni (je refuse d’admettre que j’ai échoué), puis par la colère, ensuite par la tristesse. Faire l’économie de ces étapes, faire l’économie du deuil, c’est construire les prochains combats sur du sable, sur les ruines encore fumantes du chantier précédent. Se précipiter dans les bras d’un autre, juste après un échec sentimental, c’est s’assurer un nouvel échec. Poursuivre la relation amicale après trois trahisons, c’est s’assurer une nouvelle catastrophe.

- Tourner la page

Se remettre en situation de pouvoir gagner, voilà le plan réaliste de celui ou celle qui a un mental de gagneur.  Sentimentalement, pourquoi s’acharner à prouver à l’autre qu’elle a eu tort, lui démontrer qu’elle fait une erreur… tournez la page et mettez-vous en situation de construire une autre relation sur des bases plus saines (ce qui devrait être facile puisqu’elle a eu tort de vous quitter !). Combien débutent leur histoire en racontant : « Je voulais être médecin, mais… » ou encore « Si je n’avais pas été blessé, je serai champion... ». Les bistrots sont pleins de poivrots qui auraient pu devenir quelqu’un « si… », tant qu’ils n’auront pas tourné la page, le patron leur servira encore beaucoup de verres.

-  Se remettre en selle

Une fois ce travail d’analyse et de préparation effectué, il faudra repartir au combat.
Reposé, plus fort des leçons intégrées, plus aguerri… et débuter par une barre très basse, facile à passer, puis la relever progressivement, au fur et à mesure que l’assurance revient et un beau matin, on a l’impression que tout est possible, la force est revenue, plus dense, plus consistante, plus vraie… on est sorti de la spirale de l’échec, prêt à enclencher celle de la réussite.
La plupart des grandes réussites sont jonchées d’échecs. Le gagneur est celui qui sait les dépasser.

Les_Monts_d_Or_Novembre_2007_080

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